REMERCIEMENTS

Publié: 15 décembre 2013 dans remerciements

Ce blog étant arrivé à son maximum de sa capacité d’accueil, je viens pour ce dernier article remercier tous mes visiteurs qui avec leur fidélité ont permis de faire de ce site une page ouverte sur notre environnement et découvrir des lieux.
J’espère vous avoir aussi nombreux sur mon nouveau blog « UN AUTRE MONDE » en tapant sur google l’adresse du site suivant : http:// www.piallatjeanlouis.wordpress.com 

SOUVENEZ – VOUS (4)

Publié: 23 novembre 2013 dans COUP DE GUEULE
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LA  PETITE  FILLE  DU  VIETMAN

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Le 8 juin 1972, un avion des Etats-Unis a bombardé au napalm la population de Trang Bang.

Kim Phuc était là avec sa famille. Avec ses vêtements en feu, la fillette de neuf ans s’enfuit avec la population. A un certain moment, ses vêtements se sont consumés. La célèbre image du photographe Nick Ut fut prise à ce moment là. Kim Phuc fut conduite par le photographe à l’hôpital où elle est restée pendant 14 mois pour y subir 17 opération de greffes de peau. Toute personne qui regarde cette photo peut voir l’intensité de la souffrance humaine de la guerre, en particulier pour les enfants.

Aujourd’hui, Pham Thi Kim Phuc est mariée et mère de deux enfants. Elle vit au Canada, présidente de la « fondation Kim Phuc qui a pour mission d’aider les enfants victimes de la guerre » et est une ambassadrice pour l’UNESCO.

PROTESTER  EN  SILENCE

Thich Quang Duc est né en 1897. C’était un moine bouddhiste vietnamien (aussi appelé bonze). Il s’est fait exploser dans une rue très fréquentée de Saigon le 11 juin 1963. Son acte de sacrifice a été répété par d’autres moines. Tandis que son corps brûle, le moine reste immobile, ne crie pas : il ne fait même pas un bruit.

Thich Quang Duc protestait contre la répression anti-bouddhiste ordonnée par le président catholique Diêm. Après sa mort, son corps a été incinéré, selon la tradition bouddhiste. Au cours de la crémation, son cœur est resté intact, il a été considéré comme un saint et son cœur a été transféré à la garde de la Reserve Bank of Vietnam comme une relique. Telle est l’origine du terme « auto-immolation »

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LA  MORT  RODE

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Le brillant photographe soudanais Kevin Carter a remporté le Prix Pulitzer avec une photo prise dans la région de Ayod ( un petit village au Soudan ), qui a fait le tour du monde.

La photo montre la figure du squelette d’une petite fille, complètement émaciée, gisant sur le sol, épuisée par la faim et mourante, tandis qu’en arrière-plan, la silhouette noir d’un vautour en attente nous regarde et attend l’heure de sa mort.

Quatre mois plus tard, accablé par la culpabilité et conduit par une forte dépendance à la drogue, Kevin Carter s’est suicidé.

SOUVENEZ – VOUS

Publié: 9 novembre 2013 dans COUP DE GUEULE
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L’AGONIE  DE  OMAYRA

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Omayra Sanchez était  une petite fille lors de l’éruption du volcan Nevado del Ruiz qui a détruit la ville d’Armero, en Colombie en  1985. Omayra fut coincée trois jours dans la boue, l’eau et les débris de sa propre maison. Elle avait 13 ans et pendant tout ce temps elle était toujours bloquée sur les corps de ses proches. Lorsque les sauveteurs tentèrent de l’aider, ils ont constaté que c’était impossible. Afin de la sauver il aurait fallu amputer ses jambes mais cette chirurgie n’eut pas lieu. L’autre option était d’utiliser une pompe-turbine pour aspirer la boue qui la submergeait. La seule pompe disponible était trop loin et non disponible. Omayra a été forte jusqu’au dernier moment de sa vie, selon les travailleurs humanitaires et des journalistes qui l’entouraient. Pendant les trois jours, elle pensait justement à son retour aux études et à ses examens. La photographe Franck Fournier, « Omayra » a fait une image qui a fait le tour du monde et qui a conduit à une controverse sur l’indifférence du gouvernement colombien envers les victimes. La photographie a été publiée plusieurs mois après que la jeune fille fut morte. Plusieurs ont vu dans ce tableau de 1985, le début de ce que nous appelons aujourd’hui la mondialisation de l’agonie.  Celle-ci a été suivie en direct par les caméras de télévision et de radiodiffusion dans le monde entier.

SAINT  MALO

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Saint-Malo doit son nom au moine gallois Mac Low qui, vers le VIe siècle, devint évêque d’Alet, berceau antique de la ville actuelle fondée au milieu du XIIe siècle sur un îlot rocheux voisin. Dès le XIIIe siècle, les Malouins firent des prises sur les navires ennemis. En 1308, ils eurent une commune jurée, puis de 1395 à 1415, ils se donnent au Roi de France, Charles VI, qui leur accorde des franchises portuaires. A la fin du XV siècle, Anne de Bretagne, par ses mariages successifs avec Charles VIII, puis Louis XII, annexa le Duché de Bretagne au Royaume de France.

 Saint-Malo indépendant

 Pour mieux garder les franchises portuaires, les Ducs de Bretagne ont fait bâtir le château que les Malouins assiègent en 1590 pour se déclarer ensuite en « République Indépendante » pendant 4 ans, jusqu’à l’abjuration du Roi Henri IV.

 La Ville appelée jadis « Saint-Malo de l’Isle » resserrée dans son enceinte étroite (16 hectares) autour de sa cathédrale, brûla partiellement au cours d’un premier incendie en 1661.

 Dans les années suivantes, Vauban et Garangeau la transformèrent de nouveau en l’agrandissant à 4 reprises jusqu’à 24 hectares. Grâce à ses navigateurs et ses marchands qui arment pour les Indes, la Chine, l’Afrique, les Amériques ; la prospérité de la cité est prodigieuse aux XVII et XVIIIe siècles.

La porte St Vincent

La porte Saint Vincent fut construite en 1708. Cette porte est la plus importante de Saint-Malo : autrefois Saint-Malo était une presqu’île et un banc de sable (l’actuel sillon) reliait Saint-Malo par cette porte.

 On peut constater 2 blasons sur cette porte :

•celui de gauche représente les armoiries de Saint-Malo.

•celui de droite symbolise le duché de Bretagne.

La cathédrale St-Vincent

A l’origine, Son véritable nom est St-Vincent de Saragosse et elle a été créée en 1146. Pendant la seconde guerre mondiale, La cathédrale St-Vincent a été détruite par les bombardements. La réparation a débuté en 1944, après les bombardements, par l’architecte Raymon Cornon. La restauration a été terminée en 1992, soit 48 ans plus tard.

 Bien que la cathédrale ait été restaurée, on peut remarquer des différences, notamment au niveau du clocher.

La cité corsaire 

 Le malouin n’est pas un pirate, mais un corsaire : il ne vole aucune cargaison mais la confisque au  profit du roi, ceci le plus légalement du monde. Dugay-Trouin ou Surcouf ne sont pas des hors la loi mais des serviteurs zélés du roi, nuance !

L’hôtel Magon

 L’armateur Magon de La Lande a donné son nom à ce joyau du patrimoine malouin, dit aussi hôtel d’Asfeld. Construit au milieu du XVIII° siècle, il constitue un bel exemple de l’architecture stricte alors en vogue. La terrasse, au-dessus du niveau des remparts, permettait une surveillance du port. 

Accessibles à pied, à marée basse, le fort du Petit Bé et le fort national occupent des situations exceptionnelles. De ces îlots, une vue inoubliable s’étend sur 360°. Sur le Grand Bé, vous pourrez rendre une visite posthume au célèbre écrivain malouin Chateaubriand.

Chateaubriand 

Né à Saint-Malo le 4 septembre 1768, François René de Chateaubriand a souhaité être enterré dans sa ville natale. Sa dernière demeure, sur l’île du Grand Bé, fait face à la mer, à quelques pas des remparts. Coureur d’aventures littéraires, ce fils d’un armateur malouin a lui aussi traversé l’atlantique.

Le grand Bé

Le grand Bé est une presqu’île accessible à  marée basse qui se situe à  proximité de Saint-Malo. Il est possible d’en faire le tour et sur celle-ci est enterré François-René de Chateaubriand, grand personnage de lettre.

 

Le petit Bé

Le petit Bé est un fort construit pendant 4 ans jusqu’en 1693. On peut y accèder lorsque la mer est très basse. Le fort se situe derrière le grand Bé et il est visitable. Des travaux de rénovation sont également en cours dans le fort par M. Alain Etienne Marcel.

Le fort national

La construction du fort national débuta en 1689 pour se terminer en 1743. Ce fort a porté plusieurs noms : fort de l’Islet, fort royal, fort impérial, fort républicain, pour s’appeler aujourd’hui fort national. M. Alain Etienne Marcel a rénové ce fort il y a une vingtaine d’années, avant de s’attaquer à  celle du petit Bé.

Vaisseau de pierre sur l’embouchure de la Rance, Saint-Malo dresse fièrement ses remparts au-dessus de ses plages et de son port. Les façades et tours émergeant des fortifications donnent à la ville sa silhouette unique. Pour aborder la cité malouine, le chemin de ronde offre des vues imprenables !

A l’intérieur des remparts, la promenade se poursuit entre les hautes demeures. En admirant leur allure, difficile de croire que la plupart ont été reconstruites après les bombardements de 1944 ! Dès l’entrée, il est tentant de s’arrêter en terrasse, place Chateaubriand. La pause attendra, la tour Quic-en-Groigne, la maison Pélicot bâtie comme un château arrière de navire, les demeures d’armateurs et les étages de l’Hôtel d’Asfeld vous attendent !

Toutes les photos sont personnelles

L’ EGYPTE

Publié: 21 septembre 2013 dans TOURISME
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SUR  LA  TRACE  DES  PHARAONS.

All Giza Pyramids

Site archéologique majeur de la métropole thébaine, Karnak est composé de quatre sanctuaires entourés de murs de briques crues et de plusieurs temples extérieurs dédiés à des dieux moins importants ou mieux représentés dans d’autres lieux. Ces quatre domaines sont celui d’Amon, le plus vaste, celui de Montou, celui de Mout et celui d’Aton.

Le grand temple d’Amon est aujourd’hui en ruines mais on en connaît le plan général avec relativement beaucoup d’exactitude. Sa construction s’étend sur près de 2000 ans et environ trente pharaons ont contribué à sa construction, lui permettant d’atteindre une taille, une complexité et une diversité absolument unique dans l’histoire de l’architecture.

L’enceinte du grand temple d’Amon est un immense quadrilatère orienté sud-est nord-ouest, dont les murs, épais de 8m, font 2 400m de pourtour et sont percés de huit entrées, dont trois à l’ouest. Cette enceinte renferme le « domaine d’Amon »

Lorsqu’au début du Nouvel Empire, les pharaons quittent le delta pour choisir comme capitale Thèbes, Thoutmosis Ier introduit une modification radicale dans la structure du complexe funéraire. Il sépare sépulture, située dans la Vallée des Rois, et temple funéraire, construit à la lisière du désert.

L’hypogée taillée dans le roc remplaça la pyramide et devint le type de sépulture classique. La montagne, dont le sommet est en forme de pyramide naturelle, n’offrait-elle pas au défunt la protection de sa dernière demeure ?

La vallée comprend deux branches principales:

– la Vallée orientale, la Vallée des Rois, où sont situés la plupart des tombes

– et la Vallée occidentale, la Vallée des Singes, avec les tombeaux d’Aménophis III et d’Ay.

La vallée regroupe 62 tombes des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties, numérotées selon la chronologie de leur découverte, la 62e étant celle de Toutankhamon, découverte en 1922 par Howard Carter. La plus célèbre des tombes de la Vallée des Rois est paradoxalement la plus petite et la moins belle de toute la Vallée des Rois, le mobilier funéraire (1700 pièces), exceptée la momie du pharaon, étant conservé au Musée égyptien du Caire.

Medinet Habou : Temple de Ramses III . C’est l’état de conservation de ce temple qui lui vaut tout son intérêt. Les cours du temple ainsi qu’une bonne partie de ses murs d’enceinte sont en effet restés intacts, même si la partie la plus profonde du temple ne subsiste que sous forme d’arasements. Le monument, malgré son aspect strict et militaire renferme encore de nombreuses fresques avec couleurs et donne une bonne idée de ce que devait être un temple funéraire durant la période ramesside.

Temple de la Reine Hatchepsout : L’arrivée au temple funéraire de la Reine Hatchepsout offre l’un des panoramas les plus mémorables de Thèbes. Après avoir tourné vers l’ouest à côté d’une petite mosquée, une route pavée mène en ligne droite vers  des falaises calcaires accidentées qui s’élèvent à plus de trois cents mètres au-dessus de la plaine désertique. Ces falaises créent une façade qui captive le regard. Des motifs d’ombre et de lumière donnent à cette façade une rigueur militaire et une géométrique en total  contraste avec son arrière-plan. Mais ensemble, temple et falaises, forment un mariage parfait car chacun met l’autre en valeur. II vaut mieux voir le temple tôt le matin, lorsque le soleil est encore bas dans le ciel; plus tard dans la journée, les reliefs deviennent quasi invisibles. Il y a une autre raison pour éviter une visite de Deir el-Bahari l’après-midi : le site détient l’un des records de chaleur de la planète – on a récemment enregistré 55 °C.

Colosses de Memnon : Ces statues monolithiques de quartzite rouge d’Assouan, hautes de 18 mètres et d’un poids de plus de 1300 tonnes, sont les derniers vestiges du gigantesque temple funéraire d’Aménophis III (XVIIIème dynastie) construit sur la rive occidentale de l’antique Thèbes, à proximité du Ramesseum. Elles représentent le pharaon assis, les mains posées sur les genoux.

 

 

 Edfou : Le grand intérêt de ce temple réside aussi dans ses inscriptions qui donnent par le menu, tous les détails du culte quotidien rendu à Horus et aussi des cérémonies marquant les quatre plus grandes fêtes annuelles. Murs et colonnes racontent les différents rites accomplis par le roi. Sur le mur d’enceinte, on peut voir la fête célébrant la pose de la première pierre. S’ajoutent les récits des guerres livrées contre Seth par Rê et par Horus et la victoire de ce dernier sur ses ennemis (présentées sous forme d’hippopotames ou de crocodiles).

 

 

Assouan : Considérée comme la plus belle ville du Nil, Assouan est un lieu privilégié. Ici se bousculent des siècles d’histoire, un fleuve légendaire et un désert immense. Point de départ de toutes les croisières sur le lac Nasser voguant à destination d’Abou Simbel ou descendant le Nil en direction des temples de Louxor.

Près d’Assouan, l’île de Philae sur laquelle se trouvait le temple d’Isis était en partie submergée la plupart de l’année après la construction du premier barrage, la construction du second menaçait de l’engloutir intégralement. Il fut déplacé par une opération conjointe de l’Egypte et de l’Unesco sur l’île d’Aguilkia en 1974, 300 m plus au nord.Le monument principal de l’île de Philaé est le temple d’Isis.  C’est un des temples les mieux conservés d’Egypte, il fut construit au crépuscule de la civilisation égyptienne au IVè siècle avant JC, comme les autres bâtiments de l’île : le kiosque et la porte d’Hadrien, le temple de Maât-Hathor, le mammisi …, dont les romains en terminèrent certains. De nombreux pèlerins venaient au temple d’Isis durant les périodes ptolémaïques et romaines. Le culte d’Isis était aussi très populaire en dehors de l’Egypte, parmi les peuplades du Nord Soudan comme les tribus nubiennes des Nobades et des Blemmyes de la vallée à la frontière sud de l’empire romain d’Orient.

Le temple de Philaé est transformé en église vers 550 par l’empereur Justinien qui interdit le culte de la divinité égyptienne.

Temple de Kalabsha : De 1961 à 1963, c’est au tour du temple de Kalabsha d’être secouru, par des équipes allemandes. Un travail considérable: il s’agit du plus grand des temples de la région après Philae. Construit par l’empereur Auguste au premier siècle de notre ère, en l’honneur du dieu Mandoulis, le bâtiment est démonté en 16.000 blocs et transporté sur 40 kilomètres, près du haut barrage.

L’ile éléphantine : Je vous propose de découvrir l’île Eléphantine. Située en face du centre-ville de la ville d’Assouan, elle était la résidence du dieu des crues bienfaitrices du Nil. Si vous êtes de passage à Assouan, vous verrez que l’on vous propose de nombreuses balades en felouque autour de cette île. Sachez que l’île Eléphantine représente également une des cataractes naturelles du Sud du pays.

 

 

Abou Simbel  Sauvé des eaux par l’UNESCO : Les quatre colosses majestueux représentent Ramsès II et gardent le temple. La façade fait 33 m de haut. L’une des statues a malheureusement été détruite par un tremblement de terre il y a fort longtemps (27 av.JC.).C’est l’italien Belzoni, égyptologue aventurier, qui a découvert ce merveilleux temple.

Sur le site d’Abou Simbel on peut aussi voir un temple plus petit (dédié à Hathor) que le pharaon a fait construire pour son épouse Néfertari, malheureusement décédée quelques jours avant l’inauguration.

 

 

Kom Ombo, un temple pour six dieux : Kom Ombo, temple consacré à Horus le Grand et Sobek, abrite de nombreux trésors. On peut y admirer le père de Cléopâtre et de nombreux empereurs romains. Le temple de Kom Ombo est situé en Haute-Egypte. Il est accessible au départ d’Assouan (au sud) ou de Louxor (au nord). La plupart des bateaux de croisière s’y arrêtent.

 

 

Louxor : Louxor est séparée en deux par le Nil, cela n’a pas empêché les Égyptiens de bâtir de part et d’autre des chef-d’œuvres architecturaux.

La rive occidentale :

Cette vallée est gardée par les colosses de Memnon. Phénomène naturel étrange, autrefois la voix plaintive de Memnon se faisait entendre au lever du soleil.

La rive orientale :

De ce côté, la ville est édifiée autour du Temple de Louxor qui éblouit par son élégance architecturale.

 

Le site d’Abydos : Siège du sanctuaire, et ville sainte d’Osiris, et berceau des plus anciennes dynasties égyptiennes. Abydos est le nom donné par les grecs, le nom d’origine de la ville était « This ». C’est dans le  temple d’Abydos qu’était conservé la tête du dieu, sa relique la plus importante, celle qui incarnait le dieu  Osiris, celle qui était vénérée comme le dieu personnifié.  

Temple Dendérah : Ce site est extraordinairement bien conservé, avec ses cryptes très profondes, creusées dans l’épaisseur des murailles et décorées de bas-reliefs savants. Selon les inscriptions relatant la fondation du temple, son plan s’inspire de très vieux documents datant de Khéops, Pépi Ier, et même des temps anciens des serviteurs d’Horus. La présence, non loin de l’enceinte du temple, d’une nécropole ancienne, confirme l’âge reculé de cette cité et de son culte.

 

 

Alexandrie : Le fort Qaït Bay . Il y avait deux grands ports à Alexandrie, séparés par l’île de Pharos. Le fort a été construit vers 1480 par le Sultan Qaït Bey, à l’entrée nord du port de l’Est, sur l’emplacement du Phare d’Alexandrie. Il a été entièrement restauré en 2002. Il abrite le Musée de la Marine qui contient des objets des batailles d’époque romaine et napoléonienne.

 

 

Sakkarah : C’est ici que les premières mastabas et pyramides furent construits par les premières dynasties royales. Elle renferme de nombreux temples et sanctuaires. Ainsi, Djéser de la IIIè dynastie fit construire par Imhotep la première pyramide, qui fut une pyramide à degrés . D’autres pyramides royales furent construites sous les 5è et 6è dynasties, ainsi que des mastabas dont les reliefs intérieurs nous ont beaucoup appris sur la vie des égyptiens.

Toutes les photos sont personnelles. 

FACTEUR CHEVAL

Publié: 14 septembre 2013 dans TOURISME
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PALAIS  IDEAL.

FACJoseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom du facteur Cheval, (19 avril 1836 à Charmes-sur-l’Herbasse, Drôme, France – 19 août 1924 à Hauterives, Drôme) est un facteur français, célèbre pour avoir passé 33 ans de sa vie à édifier un « Palais idéal » et huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau, tous deux considérés comme des chefs-d’œuvre d’architecture naïve.

Un jour d’avril 1879, au retour de sa tournée quotidienne de facteur rural, Ferdinand Cheval, qui a alors 43 ans, bute sur une pierre si bizarre qu’elle lui rappelle son rêve qui sombrait peu à peu dans l’oubli : un palais féerique dépassant son imagination.  Il va consacrer 33 années de son existence à modeler, nuit après nuit, un monument d’obstination.

Pour son voisinage, le Facteur Cheval devient alors un être étrange, un «pauvre fou» qui durant sa tournée met des pierres en tas, revient le soir les chercher en s’aidant de sa brouette, pour en remplir son jardin. Il commence la construction de son monument qu’il n’appelle pas encore Palais Idéal en 1879. En 1896, il prend sa retraite et habite une villa à proximité du Palais Idéal, dont il poursuit sa construction, qu’il achève en 1912.

Après l’achèvement du Palais idéal, il manifeste son désir d’être plus tard enseveli dans l’enceinte même de son œuvre, ce que la loi française ne permet pas lorsque le corps n’est pas incinéré. L’usage de la crémation n’étant à l’époque pas du tout entré dans les mœurs en France, Ferdinand Cheval se résout alors à se conformer aux contraintes légales en se faisant inhumer, le moment venu, dans le cimetière communal, mais en choisissant lui-même la forme de son tombeau. À partir de 1914, il passe huit années supplémentaires à charrier des pierres jusqu’au cimetière d’Hauterives et à les assembler, pour former le Tombeau du silence et du repos sans fin, achevé en 1922.

FAC 2Ne pouvant être inhumé dans ce palais selon son souhait, il construit de 1914 à 1922 son tombeau au cimetière municipal. Il décède le 19 août 1924.

Indépendant de tous courants artistiques, ne relevant d’aucunes techniques architecturales, le Palais Idéal est l’illustration de l’architecture naïve.  Défendu par André Malraux, le Palais fût classé monument historique en 1969. Ferdinand Cheval a été la source d’inspiration et d’hommages de nombreux artistes tel André Breton, Pablo Picasso, Tinguely, Max Ernst, Niki de Saint-Phalle…..

Côté Est : Les colonnes barbaresques, La niche de la brouette, Le tombeau druide, Les trois géants (César, Vercingétorix, Archimède), Niche aux hirondelles, Niche aux laveuses, Bassin et première cascade (adossée à la source de la Vie), Grotte de Saint-Amédée, La source de la sagesse, Le tombeau égyptien (Tombeau romain antique), Entrée du temple de la nature,

Côté Sud : Musée  « anti déluvien ».

Côté  Ouest : Entrée du labyrinthe sud  (palais imaginaire, mosquée), Château du moyen-âge,  Maison carrée d’Alger, Maison blanche, Entrée de la galerie où le songe devient réalité, Chalet Suisse, Temple hindou, Entrée du labyrinthe nord ( galerie des sculptures au temps primitif ).

Côté Nord : Pieuvre, animal marin, gaulois, Grotte du phaon, Grotte de la biche, Grotte du cerf.

L’intérieur :  La crèche merveilleuse.

La terrasse:  Pierre d’achoppement.

Le jardin.

19 avril 1836 : naissance à Charmes sur Herbasse (Drôme) de Joseph-Ferdinand  Cheval.                    

1867 : Ferdinand Cheval devient facteur aux Postes pour des tournées de 32 km à pied.                                  

Avril 1879 : l’épopée commence. Mise  en chantier du rêve.                                                                           

1881 : achèvement du bassin et de la cascade. « La Source de la Vie », façade Est.                                     

1882-1884 : creusement du « Tombeau Egyptien ».                                                                                           

1884 – 1894 : construction du « Monument Egyptien » de la « Tour de Barbarie », des « Colonnes Barbaresques » et des « Trois Géants ».                                                                                                                

1885 : achèvement  du « Temple Hindou ».                                                                                                       

1896 : Ferdinand Cheval prend sa retraite des Postes. Il habite la villa « Alicius » face au Palais Idéal.

1899 : achèvement de la façade Est et début de la construction de la façade Ouest.                                     

 1904 : fin de la partie ouest du monument. D’un poème intitulé « Ton Idéal, Ton Palais » qui lui est dédié, Ferdinand Cheval nomme son œuvre « Palais Idéal ».                                                                        

 1912 : achèvement du Palais Idéal.                                                                                                                           

1914 – 1922 : construction du « Tombeau du Silence et du Repos sans Fin » durant 8 ans, au cimetière de Hauterives.                                                                                                                                                    

19 août 1924 : décès de Joseph Ferdinand Cheval, à l’âge de 88 ans.                                                               

1969 : le Palais Idéal est classé monument historique par André Malraux,  qui le considère  comme le seul exemple en architecture de l’art naïf. 

Divers.

Toutes les photos sont personnelles

FAC 3

LA  VENISE  DU  NORD

 

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Ville bourgeoise de Belgique, Bruges (Brugge en néerlandais) est une des villes les mieux préservées   de l´ère “pré-motorisée” en Europe et offre toutes sortes de charmes rarement disponibles ailleurs. Situés en Flandre Occidentale, Bruges est une parfaite carte postale pour n´importe quel tour en Europe. Du fait de ses canaux, elle est souvent surnommée la “Venise du Nord”. C’est aussi une ville très active dans le domaine du commerce, et cela depuis le XIIIème siècle.

Découvrez une ville aux multiples facettes. Ce n’est pas pour rien que Bruges est baptisée la Venise du Nord. La vieille ville est cerclée d’un canal et traversée par plusieurs petits canaux sur lesquels des promenades en bateau sont proposées. Mais on peut également se balader en calèche ou louer des vélos. Il est aussi très agréable de flâner à pied le long des canaux, dans les ruelles, au milieu des façades superbement restaurées. Bruges est un véritable musée à ciel ouvert mais regorge également d’églises et de musées d’attraits artistiques différents, qui constituent des haltes culturelles. De plus, Bruges est une ville animée avec de nombreuses boutiques (dentelles, chocolat, tapisseries…) et restaurants où vous pourrez déguster des spécialités locales : saumon aux asperges, moules/frites, carbonade, il y en a pour tous les goûts. Au cours de promenades, il fait également bon s’asseoir à la terrasse d’un café et succomber aux gaufres ou aux spéculoos.

Les principaux monuments ;

La grand- place.

Béguinage  le ‘Prinselijk Begijnhof Ten Wijngaarde (Béguinage Princier de la Vigne) fut fondé en 1245. Les béguines d’antan ont cédé la place aux religieuses bénédictines d’aujourd’hui.

Dans la Maison de Béguine, un petit musé de folklore

Église d’accueil  Notre-Dame (13e – 15e siècle): cette église, avec une tour en briques d’une hauteur de 118 m, possède un patrimoine artistique exceptionnel. L’attraction par excellence est sans aucun doute la sculpture représentant la Vierge à l’Enfant, chef-d’œuvre réalisé par Michel-Ange. Les mausolées (16e siècle) de Charles le Téméraire et de Marie de Bourgogne dans le chœur de l’église méritent également votre attention, ainsi que quelques tombes polychromes des 13e-14e siècles.

Le  Beffroi et les Halles sont les monuments le plus remarquables de la ville, construits du 13e au 16e siècle. Au sommet des 366 marches, une vue exceptionnelle vous attend! Au deuxième étage est installée l’ancienne trésorerie, aujourd’hui un petit musée consacré à l’histoire du beffroi. Le carillon du beffroi (47 cloches, poids total de 27 tonnes) est le plus célèbre d’Europe.

L’Hôtel de Ville de Bruges est l’un des plus anciens hôtels de ville (1376-1420) des anciens Pays-Bas.

 A l’étage, la somptueuse Salle Gothique avec son plafond voûté et ses peintures murales. La Salle Historique adjacente contient une collection d’objets, de documents et de tableaux en rapport avec l’histoire de Bruges.

L’Ancien Greffe Civil est un édifice en style renaissance (1534-1537).

 A l’intérieur se trouve le Musée du Franc, avec la superbe cheminée (1529) exécutée en l’honneur de Charles Quint, une série de portraits de rois et des tableaux de justice.

 

Le centre-ville historique de Bruges est reconnu comme patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.

Photos personnelles

HOSPICE DE BEAUNES

Publié: 31 août 2013 dans TOURISME

NICOLAS  ROLIN  ET  GUIGONE de  SALINS.

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Nicolas Rolin ou Rollin (Autun, vers 1376 – 18 janvier 1462), seigneur d’Aymeries, de Raismes (1406-1457), de Rugny, 20e vidame de Châlons (1444-1462), est une grande figure politique de la Bourgogne et de la France du XVe siècle. Il est chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne durant quarante ans. Il est connu pour être le fondateur, avec sa femme Guigone de Salins, de l’Hôtel-Dieu de Beaune.

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Guigone de Salins (1403-1470) est une personnalité de la noblesse de l’État bourguignon au Moyen Âge. Dame de charité, elle est la fondatrice des Hospices de Beaune en 1443 avec son mari le richissime chancelier Nicolas Rolin.  Guigone de Salins est issue de la famille des seigneurs de Salins-la-Tour du Jura (branche de la seigneurie de Salins du comté de Bourgogne). Elle est la troisième fille d’Étienne de Salins-la-Tour et Louise de Rye. En 1421 agée de 18 ans, elle devient la troisième épouse de Nicolas Rolin, alors âgé de 47 ans, richissime chancelier du duc Philippe le Bon (souverain de l’État bourguignon). Elle lui donne trois enfants : Louise, Claudine et Antoine Rollin. Elle incite son mari à faire œuvre de charité et fonde avec lui les Hospices de Beaune en 1443, fondation « laïque » rare et audacieuse au XVe siècle. Elle introduit l’art dans l’hôpital où les indigents et les pèlerins sont soignés dans un décor de palais.  À partir de 1462, devenue veuve, elle continue à diriger l’Hôtel-Dieu jusqu’à la fin de sa vie et se consacre au réconfort des malades.

        Beaune, XVe siècle

 Dans un pays ravagé par la guerre de Cent Ans, misère et famine amènent leurs lots de prédateurs, soldats mercenaires, brigands, assassins et incendiaires, sinistres compagnons de la peste et de la désolation. Partout, les démunis cherchent assistance et réconfort auprès des puissants. La ville fortifiée de Beaune ne fait pas exception, et n’offre malheureusement aucune structure d’accueil en ces temps troublés.

Un certain Nicolas Rolin…

1440 : face à la détresse d’une population marquée par la guerre de Cent Ans, Nicolas Rolin, Chancelier du Duc de Bourgogne Philippe Le Bon, et son épouse Guigone de Salins décident la création d’une fondation pieuse. Admiré pour ses actions administrative, politique et financière, Rolin acquiert une véritable dimension humaniste en faisant bâtir un hôpital pour les malades et les déshérités. L’Hôtel-Dieu était créé. Cette œuvre sociale sans équivalent eut très vite un large écho, bien au-delà des limites du duché. L’institution est hélas objet de convoitise, et son fondateur, soucieux d’en conserver l’indépendance, avise Philippe Le Bon de la situation. Il obtient ainsi par lettres patentes l’exonération de toutes charges fiscales et féodales, ainsi que de toutes autres prestations de services ou d’impôts envers la maison ducale. La protection de l’Hôtel-Dieu est ensuite remise au Tout-puissant, le Pape Eugène IV plaçant l’œuvre de charité sous la tutelle du siège épiscopal, par brève datée du 8 septembre 1441. Affranchi du joug des évêques d’Autun et de toute autre coercition cléricale, l’hôpital jouit ainsi d’une totale liberté.

4 août 1443 : la fondation de l’Hôtel-Dieu de Beaune est officiellement proclamée par acte solennel. Le texte ne laisse aucune ambiguïté sur la mission de l’Hôtel-Dieu :  »Moi, Nicolas Rolin (…), en reconnaissance des grâces et des biens dont Dieu, source de toute bonté, m’a gratifié ; dès maintenant, à perpétuité et irrévocablement, je fonde, érige, construis et dote dans la ville de Beaune, au diocèse d’Autun, un hôpital pour la réception, l’usage et la demeure des pauvres malades, avec une chapelle en l’honneur de Dieu Tout-puissant et de sa glorieuse mère la vierge Marie, à la mémoire et à la vénération de Saint Antoine, abbé, dont il portera le nom et le vocable, en lui donnant les biens propres que Dieu m’a concédés ».

 Dans un souci légitime de protection, Sire Rolin précise les missions de son œuvre : ainsi chaque matin  »devra être donné du pain blanc aux pauvres demandant l’aumône devant la porte du dit hôpital ». Tout est mis en œuvre pour que gens de peu « y soient reçus, alimentés et soignés, aux frais du dit hôpital, jusqu’à ce qu’ils soient   revenus à la santé ou en convalescence ».

1er  janvier 1452 : le premier patient est accueilli dans les murs. Fondateur, Nicolas Rolin se voit  naturellement confier la surintendance de l’administration. Une fonction qui lui permet de fixer la quasi-totalité des tâches administratives (conditions d’engagement des prêtres, règles de travail  et d’accueil, montant du revenu annuel  de l’hôpital, etc.).

31 août 1459 : cette organisation est codifiée par la proclamation d’une charte réglementant la gestion complète de l’Hôtel-Dieu, toujours en vigueur de nos jours. Cette charte ne fut assujettie qu’à une condition : que la fonction de surintendant  soit héréditaire sur sa lignée.  Une clause respectée jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. En contrepartie, les Rolin renoncent à toute propriété ou revenu des biens appartenant à l’Hôpital. C’est ainsi que Jean Rolin succéda à son père en 1462, à la mort du chancelier.

1789 : Source de troubles, la révolution concourt à la déprédation.  Rebaptisé Hôpital d’Humanité, l’Hôtel-Dieu connaît des difficultés financières ; la situation se détériore avec la destruction de la verrière surmontant l’autel principal  de la chapelle, et la profanation de la sépulture de Guigone de Salins. Fort heureusement, les choses rentrent peu à peu dans l’ordre.

1810 : un décret napoléonien restaure l’intégralité du statut des religieuses,   déchu dans la tourmente anti-cléricale de 1792. Protégé depuis sa fondation des convoitises personnelles et étatiques et ce, grâce à l’énergie et à l’esprit d’organisation de Nicolas Rolin, l’Hôtel-Dieu a réussi – non sans mal ! – à traverser les siècles et à poursuivre sa mission caritative

« Classé monument historique depuis 1862  »

Photos personnelles

     LES  VINS.

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BEAUNESChaque année, le troisième week-end de novembre, Beaune accueille la célèbre Vente des Vins des Hospices de Beaune.

Dès le samedi matin 9 h, rendez-vous au Palais de Congrès pour la fête des grands vins de Bourgogne. Plus de 3 000 appellations sont proposées à la dégustation, du Chablisien au Beaujolais.

Le dimanche à partir de 14 h 30, sous les Halles de Beaune se déroule  la Vente aux enchères des Vins des Hospices de Beaune, véritable spectacle  où le feu des chandelles dicte la durée des enchères. 

Versatile blogger award

Publié: 21 août 2013 dans NOMINATION
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J’ai été nominée par pandoratears du blog une parisienne se promène@wordpress.com pour le Versatile Blogger Award, j’en suis enchanté, et je la remercie chaleureusement. J’accepte ce prix, parce que je vais avoir le grand plaisir d’encourager d’autres blogueurs à nous émerveiller et nous faire découvrir des lieux, des images, des reportages, des recettes, des points de vue personnels sur des sujets intéressants ou juste pour nous émerveiller…..

Avant de commencer, voici les règles du jeu :
-Mettre le logo du Versatile blogger award et expliquer les règles
-Remercier la blogueuse ou le blogueur qui vous a sélectionné.
-Ecrire 7 choses sur soi.
-Nominer 10 autres blogueuses ou blogueurs.
-Prévenir ces blogueurs ou blogueuses.

Les 7  détails :

Je n’aime pas l’hypocrisie.

J’aime la flore et la faune sauvage.

J’aime les choses simples

Je ne refuse jamais d’aider un(e) ami(e), si c’est justifié

Je suis fidèle en amitiés.

Mon film préféré: La crise

Je suis tenace.

Voici  mon tour pour nominer 10 autres blogueurs-blogueuses que j’apprécie beaucoup.

Les nominés :

http://alarnarosegray.wordpress.com/ 

http://iridedilucecoeva.wordpress.com/

http://dilipnaidu.wordpress.com/

http://ajaytao2010.wordpress.com /

http://mouetterose.wordpress.com/

http://www.talesalongtheway.com/

http://nourishingchow.wordpress.com/

http://toffeefee.wordpress.com/

http://hortusclosus.wordpress.com/

http://mlbk7.wordpress.com/

Cher amis blogueurs continuez à nous faire rêver.

 

CAPITALE BELGE

Publié: 24 juillet 2013 dans TOURISME
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BRUXELLES

Entre la Flandre et la Wallonie trône Bruxelles. Européenne, chaleureuse, chantante… et drôle. Bruxelles capitale européenne est régionalement connue pour sa Grand Place, l’Atomium et Manneken Pis. Cela ne représente pourtant qu’une petite partie de ce qui est à voir. En partant à la découverte de Bruxelles, vous découvrirez une ville cosmopolite, aux multiples facettes.  La capitale belge a un petit  » je ne sais quoi  » qui la rend décalée, un humour inimitable qui sonne juste, son Manneken Pis s’affirme comme un emblème. Il en faut, du recul et de l’humour, pour faire de ce petit bonhomme qui urine sans vergogne, l’un des monuments les plus célèbres de la ville !

La ville se compose d’un grand quartier historique : le Pentagone, tandis qu’elle est entourée par plusieurs quartiers périphériques.

Au cœur du Pentagone, vous découvrirez la Grand-Place : admirez l’Hôtel de ville, les beaux hôtels particuliers flamands et allez découvrir le Manneken-Pis. Autour de la Grand-Place, vous pourrez arpenter dans les galeries royales Saint-Hubert, la bourse de Bruxelles, le théâtre royale de la Monnaie, la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule…   Vous ne pourrez pas la rater. Située au cœur du Pentagone, la Grand-Place, la « plus belle du monde » selon Victor Hugo, n’a pas volé sa réputation. Détruite lors du bombardement de la ville par les troupes françaises en 1695, elle fut reconstruite dans un style oscillant entre le baroque et la Renaissance. Piétonne, elle est bordée par les traditionnelles maisons des corporations, dont les façades rivalisent de beauté et d’exubérance, l’hôtel de ville (totalement gothique) et la maison du Roi, de style néo-gothique, qui abrite aujourd’hui l’intéressant musée de la ville de Bruxelles.

La GRAND-PLACE

LE PALAIS ROYAL DE BRUXELLES

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Le Palais royal de Bruxelles occupe une partie de l’emplacement de l’ancien Palais des Ducs de Brabant et de leurs successeurs, complètement détruit par un incendie dans la nuit du 3 au 4 février 1731.

Sous le règne de l’Impératrice Marie-Thérèse et le Gouvernement général du Prince Charles de Lorraine, tout le quartier comprenant l’emplacement de l’ancien palais et le terrain compris entre les deuxième et troisième enceintes de la ville firent l’objet d’une urbanisation qui en transforma complètement l’aspect. On édifia, face au nouveau parc, deux grands hôtels destinés, respectivement, au Gouverneur Militaire et au Ministre Plénipotentiaire, adjoints du Gouverneur Général.

Lorsqu’en 1815, suite aux décisions du Congrès de Vienne fut constitué le Royaume des Pays-Bas, il fallut édifier un Palais pour le Roi Guillaume 1er qui devait résider alternativement dans les capitales des provinces du Nord et du Sud de son Royaume. Les deux hôtels anciens furent réunis par une construction en saillie sur leurs façades, dont le rez-de-chaussée laissait un passage public ouvert vers la place par des arcades soutenant une haute colonnade surmontée d’un tympan triangulaire.

En 1904, le Roi Léopold II fit remanier complètement la façade du palais et créa les jardins qui le précèdent, en empiétant sur la place des Palais, qui fut d’autre part élargie du côté du Parc. Ces travaux ne furent terminés que sous le règne du Roi Albert 1er.

L’intérieur du Palais, où seule l’aile ouest conserva, en partie, sa décoration datant de la construction du 18e siècle et de l’époque napoléonienne, subit divers remaniements sous le Roi Léopold II qui, en 1867, fit ériger, suivant les plans de l’architecte Balat, l’escalier d’honneur, la grande galerie, la salle du Trône et la salle de marbre.

Bruxelles regorge également de musées. Certains sont incontournables à l’instar du Musée Belvue, Musée du tram, Musée d’Art fantastique et Musée d’Art ancien.

En dehors du centre, l’attraction la plus populaire est bien sûr le célèbre Atomium. Vestige emblématique de l’exposition universelle de 1958, L’Atomium accueille dans ses sphères des expositions à caractère scientifique.

En face de l’Atomium se situe le parc des expositions du Heysel, le carrefour du monde des affaires et des affaires du monde.

Le MANNEKEN PIS

Pis a l’allure d’un garçonnet, replet et satisfait, qui vous défie du haut de ses soixante centimètres. Il a le physique charmant d’un angelot : bourrelets aux bras, cuisses solides, cheveux bouclés, et main sur la hanche, comme s’il vous signifiait que ça y est, il sait faire pipi tout seul comme un grand, et que ça le rend… extrêmement fier ! Pour apprécier au mieux cette visite, positionnez-vous devant les grilles métalliques protégeant le monument.

Ca y est vous êtes face au Manneken Pis, le monument le plus visité de Bruxelles à première vue, cette statue paraît plutôt petite à peine 60 cm et pourtant ce sont ces 60 cm de Bronze qui font la renommée mondiale de Bruxelles, un jeune garçon en train de faire pipi en plein centre-ville avouez qu’il y a de quoi se poser des questions.

Si aujourd’hui la vie du Manneken Pis se résume en gros à se faire prendre en photo par les touristes, cela n’a pas toujours été le cas. Par le passé, cette statue a té abîmée plusieurs fois et même volée. Heureusement, on l’a toujours retrouvée. Les conséquences furent sévères pour les voleurs, puisque l’un deux fut condamné aux travaux forcés à vie.

Réfléchissons un instant, comment cette statue d’à peine 60 cm réussit-elle à attirer les touristes du monde entier ? Pourquoi certains sont-ils prêts à tout pour la dérober ? La réponse se trouve dans l’origine du Manneken Pis : elle est inconnue ! Personne ne sait vraiment pourquoi cette statue se trouve ici.

Evidemment, vous devez vous en douter, les légendes les plus folles circulent sur son origine, certains s’amusent à penser qu’une sorcière aurait transformé un petit garçon en statue, difficile à croire.

En fait, la légende la plus sérieuse remonte au 17ème siècle et voudrait qu’un riche bourgeois retrouve son fils en train d’uriner ici-même, après plusieurs jours de fugue, le père tellement heureux de le retrouver, qu’il aurait décidé d’implanter cette statue en bronze.

Dans le cœur des Bruxellois, le Manneken Pis est considéré comme un véritable citoyen, c’est pourquoi la tradition veut qu’à chaque grande occasion, un costume sur mesure lui soit offert. Sa garde-robe compte aujourd’hui environ 650 costumes exposés au Musée de la ville situé sur la « Grand Place ». . Mais attention, les Belges prennent soin de lui offrir des tenues qui cachent rarement – cela va de soi – l’objet de sa célébrité. Le chérubin dodu peut donc se transformer… en père Noël, en soldat, en boulanger, en chevalier de l’Ordre de Malte, ou en agent de la propreté. Pour la Gay Pride, le môme a même enfilé un habit orange.

Manneken pis

Peut-être vais-je vous l’apprendre mais le Manneken Pis n’est pas célibataire ! De l’autre côté de la « Grand Place », un restaurateur Belge  a eu l’idée d’installer Jeanneke Pisune femme en train de faire pipi. Beaucoup moins célèbre que son homme et laissée à l’abandon, nombreux sont les touristes qui la découvrent au hasard d’une promenade dans le centre historique de Bruxelles.

La Jeanneke Pis est une statue et une fontaine d’environ 50 cm. Il s’agit d’un équivalent féminin du Manneken Pis, situé de l’autre côté de la Grand Place de Bruxelles. Elle représente ainsi une petite fille, nue et accroupie, qui « urine » lorsque la fontaine fonctionne. Elle est située dans une petite ruelle nommée l’impasse de la Fidélité près de la rue des Bouchers.

Elle fut réalisée par Denis-Adrien Debouvrie en 1985 et inaugurée en 1987.

Jeanneke Pisune

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Photos pesonnelles

GENEVE

Publié: 11 juillet 2013 dans HISTOIRE, TOURISME

LE  PARC  DES  BASTIONS

C’était le premier jardin botanique de Genève. Il a été créé par le botaniste Augustin Pyramus de Candolle en 1817. Aujourd’hui il y a de la place pour tout-le-monde…  Le parc des Bastions est un lieu de villégiature où les universitaires aiment étudier en été, les badauds se balader et les flâneurs flâner… pour les touristes, les adultes, les enfants, les joueurs d’échecs, les pique-niqueurs, les musiciens.  Quelques férus d’échec jouent sur des jeux géants. C’est dans ce parc, face au bâtiment principal de l’Université de Genève, que se trouve le fameux mur des Réformateurs.

 

 

Le Parc des Bastions est également le lieu du plus célèbre monument de la ville: le Mur des Réformateurs.

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Au centre du Monument international de la « Réformation », dans le Parc des Bastions, sont représentés Jean Calvin, Guillaume Farel, Théodore de Bèze et John Knox. Les quatre sont habillés de la robe de Genève et tiennent la petite Bible du Peuple à la main. Des deux côtés du groupe central se trouvent les personnages suivants:

Les bas-reliefs représentent :

( L’édit de Nantes est un édit de tolérance signé le 13 avril 1598 par le roi de France Henri IV. Il reconnaît la liberté de culte aux protestants, selon plusieurs limites et leur concède deux principaux « brevets » : un nombre important de places de sûreté en garantie (environ 150) et une indemnité annuelle à verser par les finances royales. Le document est aujourd’hui conservé aux Archives nationales de France.)

La nouvelle Angleterre.

La nouvelle Angleterre.

 

Adossé aux anciennes murailles de la ville, le Mur des Réformateurs veille sur le Parc. A deux pas de la majestueuse place de Neuve, dans un écrin de verdure exceptionnel, les grandes figures de la Réforme vous attendent sous la forme de statues géantes et bas-reliefs. Les statues sont dressées  devant un rempart de pierre gravé et orné de bas-reliefs. L’ensemble s’étend sur une centaine de mètres. Le monument fut inauguré en 1909 pour le 400è     anniversaire de la naissance de Calvin. Le projet est l’œuvre de quatre architectes suisses, les statues ont été réalisées par deux sculpteurs français.

 

Le parc est parsemé par les bustes de nombreux genevois célèbres, ainsi qu’un bronze représentant : Les porteuses du globe.

Photos personnelles

VERY INSPIRING BLOGGER AWARD.

Publié: 6 juillet 2013 dans NOMINATION

Je tiens à remercier ma chere amie, annetbell avec son super blog talesalongtheway.com pour me proposer pour le très inspirant Blogger Award. Merci beaucoup pour votre proposition chere amie !

I want to thank my dear friend, with his great blog annetbell talesalongtheway.com to offer me for inspiring Blogger Award. Thank you very much for your suggestion dear friend!

very-inspiring-blogger-award-2

THE RULES:

1-Display the Award logo on your blog.

2-Link back to the person who nominated you.

3-State 7 things about yourself.

4-Nominate 15 other bloggers for this award.

5-Notify those bloggers of the nomination and the award requirements.

Okay, seven things about me:

1. I really enjoy blogging

2. I love travelling.

3. I love the beautiful monuments

4. I love the atypical venues

5. I like fauna and flora.

6. I love the sincerity

7. I love good food and culinary tastes of each country.

MY NOMINATIONS:

Check out my nominations below. They inspire me and I hope they inspire you as well!

1-suedreamwalker.wordpress.com

2-unautrepavedanslamare.com

3-invitango.wordpress.com

4-kimberlyakinola.wordpress.com

5-missmangue.wordpress.com

6-alarnarosegray.wordpress.com

7-imieialtiebassi.wordpress.com

8-semprevento.wordpress.com

9-gartennetzwerk.com

10-dilipnaidu.wordpress.com

11-miartedoris.wordpress.com

12-andrzejphoto.wordpress.com

13-parisiennesepromene.wordpress.com

14- 13poetry.wordpress.com

15- pacificparatrooper.wordpress.com

Congratulations to all the nominees! Love to all of you!Have a great day!

BARCELONE.

barcelona sign

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Barcelone est une ville magnifique pour les touristes. J’y avais personnellement passé une semaine et… il faut avouer que l’on y trouve toujours quoi faire. La ville est grande et chaque rue a son charme même si la ville reste tout de même assez moderne. On y trouvera d’ailleurs beaucoup de bâtiments est œuvres excentriques dont Picasso et Gaudi sont les incontestables pères.

Monuments de Barcelone

Malgré le nombre incommensurable de touristes, le gigantesque monument de la Sagrada Familia vaut détour. Le parc Gaudi, assez loin du centre-ville est également à visiter. Prenez surtout le temps de flâner dans les magnifiques parcs de la ville et également sur La Rambla car ils sont selon moi la plus belle chose que la ville a à offrir.

Barcelone

Park Guell in Barcelona, Spain.   BARCELONE 3

Située entre Méditerranée et montagnes, Barcelone est une ville remarquable pour sa diversité architecturale témoignant de son long passé.
Elle offre un contraste surprenant entre les petites rues tortueuses du quartier médiéval du Barri Gotic et les artères rectilignes de l’Eixample édifié au début du 20ème siècle pour agrandir une ville toujours plus peuplée.
Barcelone abrite de nombreux monuments conçus par Antoni Gaudi, l’impressionnante Sagrada Familia, la Casa Mila, le Palau Güell…

La Sagrada Familia

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La Sagrada Familia est l’œuvre majeure de l’architecte Gaudi.
En 1883, on lui confie la réalisation d’un temple expiatoire et, à l’heure actuelle, la construction de cet édifice se poursuit selon les plans et les maquettes qu’il a réalisés avant sa mort.
La Sagrada Familia est un monument remarquable, ne se rattachant à aucun style, imposante silhouette aux lignes verticales et percée de nombreuses rosaces ou de baies vitrées.
Il est prévu de poser sur le temple une tour lanterne culminant à 170 mètres de haut et couronnée d’une croix symbolisant le Christ. Cette dernière réalisation marquera la fin du chantier.

La Casa Mila

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La Casa Mila est une des œuvres de l’architecte Antoni Gaudi.

Située en plein cœur de l’Eixample, extension de la ville d’origine, datant de la fin du 19ème siècle, le bâtiment est un exemple du génie et de l’esprit visionnaire de Gaudi.
L’immeuble ne comporte aucune ligne droite et sa façade semble onduler. Il avait été commandé par la famille Mila.
Devant le peu d’enthousiasme des potentiels acquéreurs des appartements, les Mila refusèrent de payer la totalité du salaire de l’architecte. A la suite d’un procès, Gaudi récupéra les sommes restant dues et les versa à un couvent.
Actuellement, il est possible de visiter la cour intérieure, le toit en terrasse et un des appartements.

Le parc de la Ciutadella

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERAEn 1716, le roi Felipe V fait construire un fort militaire dans Barcelone pour mater les rébellions de la ville contre la couronne.

En 1888, à l’occasion de l’exposition universelle, le fort est détruit et laisse place au parc de ka Ciutadella. Cet espace vert abrite plusieurs curiosités dont la monumentale fontaine « La cascata con el carro de Aurora » et le zoo de Barcelone dont le plus célèbre pensionnaire est un gorille albinos.
Le parc est le lieu de promenade préféré des Barcelonais.

A voir aussi :

Las Ramblas

Las Ramblas est la plus célèbre artère de Barcelone. Divisée en plusieurs secteurs, cette longue rue piétonnière traverse une grande partie de la ville pour se terminer par le monument Christophe Colomb, face au port.

 Le musée Picasso

Le musée Picasso de Barcelone expose en permanence un très grand nombre d’œuvres et de documents concernant le peintre cubiste, Pablo Picasso qui vécut dans la ville de 1881 à 1973.

Photos personnelles

CHATEAU DE CRUSSOL

Publié: 29 juin 2013 dans HISTOIRE, TOURISME

VESTIGE  D’UNE  FORTERESSE.

CRUSSOL

Crussol, un massif, un château, une famille.

D’une étonnante richesse, le seul nom de Crussol désigne tout à la fois un massif, une forteresse et une ancienne famille noble et sa seigneurie du Haut Vivarais. Face à la ville de Valence et dominant la vallée du Rhône du haut de sa falaise, la forteresse de Crussol défie le regard et le temps. Témoin de l’histoire, elle s’étend sur 3 hectares et comprend la Villette, ensemble d’une centaine de maisons, un quartier intermédiaire réservé aux notables et le château situé au sommet de la colline, le tout ceinturé de remparts encore bien visible. Les défenses naturelles, la hauteur des murailles, l’ampleur du périmètre ont dissuadé bien des assaillants : la forteresse fut peu attaquée et résista efficacement aux routiers lors de la guerre de Cent Ans. Au-delà de la forteresse, le massif de Crussol recèle d’autres trésors. Prisé depuis quelques 150 ans par les botanistes du monde entier, il est reconnu aujourd’hui au niveau européen pour le caractère exceptionnel de son patrimoine naturel et plus particulièrement ses pelouses à orchidées. Si le site est librement accessible à tous, il appartient à chacun de le respecter.

CRUSSOL 1Un site défensif remarquable.

Une occupation ancienne.

Véritable sentinelle dressée sur un éperon rocheux, la forteresse de Crussol contrôlait les voies de communication fluviale et terrestre de la Vallée du Rhône, très fréquentée depuis la plus haute antiquité comme en témoigne  quelques vestiges (poignards, carrières, tegulae, dédicaces au dieu Mars…..). La présence de cimetière et de stèles funéraires prouvent que les hommes occupaient la colline. Au Vème siècle, afin de résister aux invasions barbares, un ensemble fortifié est construit au sud du massif, mais abandonné quelques siècles plus tard pour le site actuel. L’existence d’un château à Crussol est attestée par une mention dans une charte du cartulaire de l’abbaye de Saint-Chaffre en 936. A cette époque, les invasions normandes et les raids de pillage des Sarrazins contraignent les seigneurs à construire des places fortes, pour défendre leurs terres et protéger les populations… Ce château devait probablement comprendre une tour en bois, édifiée au sommet le plus inaccessible et des palissades formant une enceinte protectrice.

L’impressionnante construction du XIIème siècle.

Cette construction de bois ayant brûlé, l’ensemble est rebâti en pierres, présentes en abondance sur le site, dans ses carrières.  Bien qu’aucun document ne le certifie, les ruines actuelles datent probablement du XIIème siècle, lorsque Géraud Bastet de Crussol, vassal lointain du Comte de Toulouse, devient le nouveau maître de Crussol en 1110, en épousant Agnès, l’héritière des seigneurs du lieu. Il commence la construction de cette impressionnante forteresse, afin de contrôler les voies de communication existant le long du Rhône (le Seigneur de Crussol détenait d’ailleurs un droit de péage sur le Rhône qu’il conservait encore en 1715). Au cours des trois siècles suivants, ses successeurs complètent et embellissent cette forteresse.

L’abandon du château.

Le 14 juin 1486, grâce au mariage de Jacques de Crussol avec Simone d’Uzès, les comtes de Crussol deviennent également Duc d’Uzès. Ils délaissent alors la forteresse  vivaroise au profit du château d’Uzès, plus confortable. Il est vrai que les conditions de vie à Crussol devaient être assez rudes : rareté de l’eau, malgré les nombreuses citernes, et exposition aux vents violents. Le site est confié à un officier (ou bailli), représentant le baillage seigneurial sur le territoire de la baronnie et, à partir de la fin du XVème siècle,  plus aucun seigneur ne séjourne au château. La baronnie étant devenu Comté de Crussol avec Saint-Péray comme centre, le Bailli, en 1517, choisit de s’installer dans le bourg plus facile d’accès. En 1533, le grenier du château est abandonné ; en 1554, les derniers habitants quittent la Villette. Au XVIème siècle, les guerres de religion permettent à Crussol de retrouver quelque utilité. Occupé tour à tour par les catholiques et les protestants, il subit assauts et dégradations et est incendié à plusieurs reprises, avant d’être détruit au XVIIème siècle, et totalement abandonné. En 1649, Crussol est qualifié de « masure » dans la chronique paroissiale de Saint-Péray et à la veille de la Révolution, seul un ermite, Frère Paul, hante encore les lieux, à la pointe est du rempart.

Le 3 septembre 1855, un tir de mine dans la carrière située sous le château provoque la destruction d’une partie du logis seigneurial. En 1952, la foudre endommage le donjon dont certaines parties viennent obstruer l’accès au sommet, d’où la mise en place, à ce jour, d’un escalier métallique.

La reconquête du site

OLYMPUS DIGITAL CAMERAClassé monument historique depuis 1927, le château de Crussol n’aurait été qu’un amoncellement de pierres si les collectivités locales et quelques passionnés ne s’étaient pas mobilisés. En janvier 1985, le château est acheté à la Marquise de Crussol Uzès par la commune de Guillerand-Granges et les terres attenantes par la commune de Saint-Peray. Le site est aujourd’hui géré par la communauté de communes Rhône-Crussol (Chateaubourg, Cornas, Guillerand-Granges, Saint-Peray, Toulaud) qui a entrepris de le réhabiliter et de le valoriser. La restauration, réalisée dans le respect des matériaux et des méthodes de construction de l’époque, a permis de retrouver la physionomie du château médiéval et de sécuriser le site.  La création, le balisage et l’entretien des sentiers de randonnée permettent aux visiteurs de découvrir le site. Enfin, la création d’un théâtre de verdure, parfaitement intégré au site avec une scène en bois de châtaigner surplombant la Vallée du Rhône et des gradins engazonnés permettant d’accueillir 3 000 personnes, placent le site sous le signe des festivités.

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Photos personnelles

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LE  CHATEAU  DE  GRIGNAN,  JOYAU  DE  LA  DROME  PROVENCALE 

CHATEAU DE GRIGNAN

Le plus grand Château Renaissance du Sud- Est de la France, rendu célèbre par les correspondances de la Marquise de Sévigné. Ses terrasses et ses jardins offrent ainsi une vue imprenable sur la ville. Propriété de la puissante famille des Adhémar, il sera transformé en forteresse au XIIIème, avant de devenir une somptueuse et luxueuse demeure au XVIIème… par François Adhémar de Monteil. Entièrement détruit en 1793, si on peut aujourd’hui l’admirer comme il était, c’est grâce à Madame Fontaine qui le fit reconstruire à l’identique au début du XXème siècle.

 L’imposante silhouette du château de Grignan domine la Drôme provençale. Le palais Renaissance qui accueillit la Marquise de Sévigné abrite aujourd’hui  des collections de mobilier d’art, de peintures et d’étoffes précieuses. Propriété du Département de la Drôme, Musée de France et Monument Historique classé, il propose une riche programmation théâtrale, musicale, littéraire…

Fêtes nocturnes en été, concerts classiques au printemps, concerts jazz à l’automne. Organisées par le Département de la Drôme, les fêtes nocturnes de Grignan constituent un évènement singulier dans le paysage culturel. Elle offre à un metteur en scène et sa compagnie le décor exceptionnel du Château de Grignan ainsi que le temps d’y créer, dans la sérénité, une pièce de théâtre. Moment de spectacle fort et unique où nous sommes toujours plus nombreux à apprécier.

Photos personnelles

Grignan Castle

The most beautiful Renaissance Castle in the south east of France, which became famous thanks to the Marquise de Sévigné. Summer night  festival, classical music concerts in spring, jazz concerts in autumn.

Situated on a rocky plateau, Grignan castle dominates the Drôme Provençale. The Renaissance palace where the marchioness of Sévigné stayed in the 17th century offers you a unique collection of antique furniture, paintings and fine tapestries. This exceptional site also proposes an extensive programme of theatrical, literary and musical events.

LE PISSENLIT

Publié: 15 juin 2013 dans FAUNE ET FLORE
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Le  pissenlit  symbole  de  la connaissance  semée  à  tout  vent.

Photos personnelles

La Semeuse au pissenlit sur la page de couverture de la première édition du petit Larousse paru le 29 juillet 1905 fut dessinée par l’artiste Eugène Grasset.

La semeuse majestueuse, au souffle généreux, interprète avec élégance la vocation du Petit Larousse.

La plante est certainement la plus répandue sur terre. On la rencontre sur tous les continents, dans les zones humides et arides, à la fois sous les pôles et sur l’équateur. Elle compte plus de 1 200 espèces.

La fleur jaune est en réalité composée d’environ 300 fleurs. Chaque fruit ou akène contient une graine unique ; sa légèreté et la présence d’un véritable petit parachute qui la surmonte nommé aigrette assure une dissémination exemplaire au gré des caprices du vent.

Première couverture Larousse en 1905

LE PLUS HAUT DONJON DE FRANCE (52 m)

900 ans d’histoire à découvrir dans ce donjon du XIIIe siècle réputé comme l’un des plus beaux édifices de l’architecture médiévale.

A son sommet, on peut contempler une vue panoramique exceptionnelle sur la vallée de la Drôme, les contreforts du Vercors, les Préalpes du Diois, la vallée du Rhône et les monts d’Ardèche.

UN PEU D’HISTOIRE

Pièce maîtresse de la fortification de l’ensemble castral médiéval, la Tour de Crest demeure une parfaite  illustration de ce système architectural de défense, avec ses dimensions impressionnantes : 32 mètres de long sur 20 mètres de large et une hauteur de 52 mètres. Elle nous révèle encore aujourd’hui toutes les techniques stratégiques utilisées contre l’ennemi : herses, bretèches, mâchicoulis, meurtrières sont toujours visibles.

La Tour, ancien donjon, fut un lieu d’habitation pour les seigneurs, elle symbolise leur puissance : Ses 15 salles sont ainsi autant d’espaces de découverte de la vie et de la société au Moyen-Age.

Tout au long du Moyen-Age, la Tour est au cœur de luttes de pouvoir. A partir de 1419, elle devient propriété des Rois de France qui la concèdent à différentes familles dont les Grimaldi, princes de Monaco.

Mais en 1633, Louis XIII ordonne le démantèlement de cette forteresse dont la puissance pourrait se révéler dangereuse pour la royauté. Seul le donjon échappe à la destruction. La Tour sert alors de prison jusqu’au XIXe siècle.

Réputée pour sa puissance, elle s’impose dès lors tristement comme un lieu de répression. Lieu de mémoire de la persécution des protestants dans la Drôme, elle accueillit également divers détenus enfermés sur lettre de cachet, politique, de droit commun. Gardienne de l’ordre établi par l’arbitraire royal, la Tour est plusieurs fois dénommée « Bastille du Sud » au XVIIIe siècle. En 1851, les opposants au coup d’état de Napoléon III sont les derniers prisonniers à y être enfermés. De cet héritage historique, la Tour de Crest garde les traces : des centaines de graffiti couvrent ses murs, témoignages encore vivants des souffrances ou des espoirs des prisonniers. Signatures, dates, dessins, textes s’enchevêtrent depuis le XVIIe siècle pour donner parole à la mémoire.

En 1877, le donjon est classé au titre des Monuments Historiques. L’année suivante, Maurice Chabrières, lors de la vente aux enchères, se porte acquéreur du donjon. Ce bien restera dans la famille Chabrières jusqu’en 1988, date à laquelle la ville de Crest achète la Tour.

Photos personnelles

LA PIVOINE DANS TOUT SES ETATS

Elle est connue par une quarantaine d’espèces de plantes vivaces, herbacées, ou arbustives. Les feuilles sont vert tendre ou foncé, quelquefois argentées. Les fleurs, parfois parfumées, dressées et solitaires, en forme de coupe ou de boule, sont d’un charme irrésistible.

La pivoine symbolise la sincérité.

 Une pivoine placée dans un bouquet prouve la sincérité des sentiments évoqués par les autres fleurs. C’est une jolie façon de remplacer un mot par une fleur qui en dit beaucoup plus…

Dans le langage des fleurs, la pivoine symbolise la timidité. Ou bien signifie « j’ai honte de ce que j’ai fait, j’en rougis ».

Pivoine multicolore : Ta beauté nourrit mon désir pour toi.

Pivoine blanche : Je suis heureux de t’aimer.

Pivoine mauve : Mon amitié pour toi est forte.

Pivoine rouge : J’ai pour toi un désir charnel ardent.

Pivoine rose : Je t’aime mais suis trop timide pour l’exprimer.

Photos personnelles

 

ECOLE  VENITIENNE

TITIEN

Tiziano Vecellio ou Tiziano Vecelli ou Tiziano da Cador1, plus communément appelé Titien ou Le Titien en français, né vers 1488 à Pieve di Cadore (province de Belluno, Vénétie), mort le 27 août2 1576 à Venise.

Au XVIe siècle, l’interprétation des sujets picturaux à clé allégorique est très répandue, aussi la plupart des critiques voient-ils, dans ce tableau, une célébration de l’amour conjugal. Le vase de myrtes à la fenêtre est l’attribut particulier de Vénus et représente également la constance en amour ; les roses que tient la jeune femme sont un autre symbole de l’amour durable, comme le chien qui témoigne de la fidélité. Enfin l’ensemble du tableau baigne dans un climat familier et rassurant. On peut comparer la Vénus d’Urbino à la Vénus de Dresde, attribué à Giorgione ou parfois à une collaboration de Titien et de Giorgione. Si le thème et la composition sont assez semblables l’esprit est tout différent. On trouve chez Titien un caractère intimiste, chaleureux, sensuel et une unité dans la composition. Au contraire, chez Giorgione, la Vénus, en avant plan, et en lien avec le paysage, ce qui donne un côté un peu théâtral à la composition. Chez Titien, la matière est vibrante, les couleurs se fondent délicatement les unes dans les autres, tandis que chez Giorgione, les rapports entre les formes et les couleurs sont plus secs, plus cassants, et rendent plus froide l’atmosphère du tableau. Ici, le premier regard se porte sur le corps de Vénus dont la luminosité est rehaussée par les rouges du coussin et de la jupe de la servante.

VENUS D’URBINO – 1538

Toile 119 x 165

GIORGIONE

Giorgio Barbarelli ou Zorzi da Vedelago ou da Castelfranco, dit Giorgione (Vedelago ou Castelfranco Veneto 1477 – Venise 1510) La date de naissance, 1477, semble vraisemblable car elle est cohérente avec l’activité artistique de Giorgione à la fin du XVe siècle.

Le tableau  doit être attribué très certainement à Giorgione, même si la draperie au premier plan et une partie du paysage sur la droite sont sans doute dues à Titien. L’intention du peintre était de proposer un nu à caractère contemplatif qui s’identifierait à la nature dans laquelle il est immergé. Titien,  au tempérament plus dramatique, en ajoutant la draperie, atténue l’immédiateté absolue entre Vénus et le paysage qui l’entoure.

L’accord suprême entre l’humanité et nature, qui représente une constante dans la peinture de Giorgione, est fourni par l’alternance des tons clairs et obscurs, c’est-à-dire de la peinture de lumière et d’ombre que l’artiste développe sans le support du dessin, à travers des glacis tamisés ou c’est l’ombre qui pétrit la couleur. La majesté de Vénus domine formellement l’espace. A la différence de ce qui se passera dans la peinture de Titien, cette majesté ne lui vient pas d’un rôle théâtral, mais elle est le fruit d’une solennité intérieure. Des études récentes reconnaissent à Giorgione  l’invention d’une sexualité des images, liées à la découverte charnelle de la femme immergée d’une manière totale dans la nature : « l’appréciation esthétique de la beauté féminine peut et sans doute doit porter à la jouissance physique. »

Vénus Endormie  appartient aux délicieuses fantaisies dans lesquelles le peintre officiel des Doges recréa la beauté des formes de l’art grec. De cette époque datent Apollon et Daphné et le Repas Champêtre. Ce sont peut-être les chefs d’œuvre ou l’on reconnait le mieux le caractère de sa peinture qui « accroche la lumière ».

VENUS ENDORMIE  1506-1508

Toile 108 x 175

Attribution de l’œuvre

Si le premier catalogue de la galerie de Dresde (1707) contient une référence explicite à Giorgione les catalogues suivants attribuent l’œuvre à Titien. La restauration effectuée en 1843 révéla, au pied de Vénus, un Cupidon qui avait été précédemment recouvert et fut de nouveau caché par la suite. Cette découverte confirmerait un document de Marcantonio Michiel de 1525 affirmant : « La toile de Vénus nue qui dort avec le Cupidon fut de la main de Zorzo de Castelfranco (Giorgione), mais le paysage et Cupidon furent finis par Titien. » Marcantiono Michiel avait vu la toile à Venise, chez Gerolamo Marcello. En 1886, le célèbre critique d’art Giovanni Morelli reprit le nom de Giorgione et fut largement suivi. La critique moderne s’oriente également vers une attribution à Giorgione même si elle reconnait l’intervention finale de Titien.

L’IRIS

Publié: 17 Mai 2013 dans FAUNE ET FLORE
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L’IRIS  DANS  TOUT  SES  ETATS

L’iris est une plante vivace à rhizomes ou à bulbes de la famille des Iridacées

Certaines espèces sont très recherchées en parfumerie pour leur rhizome, dont on extrait l’essence d’iris et son principal composant, l’irone.

L’iris symbolise les bonnes nouvelles.

Photos personnelles

LA  NAVIGATION  FLUVIALE

Les riches heures de la batellerie.

Dès que les transports sont apparus comme une nécessité vitale pour l’économie humaine, l’homme a utilisé les voies d’eau. A l’époque gauloise, Rhône et Saône reliaient le pays aux grandes civilisations méditerranéennes. Riche d’une vieille tradition, la batellerie gauloise était renommée : sa flottille était de bonne qualité. Elle était taillée dans le chêne alors que les Romains ne connaissaient que les fragiles embarcations en pin. Cette prospérité disparut malheureusement à la suite des invasions barbares. La féodalité ne fit qu’aggraver les entraves à la navigation. Pourtant de nombreux actes royaux montrent l’intérêt que la monarchie porta de tout temps à cette activité.

Le canal, voie de communication liquide

Jusqu’au XIVe siècle, la navigation se fit au rythme des crues et des étiages. La France possédait des bassins fluviaux peu nombreux mais très étendus. Le passage d’un bassin à l »autre se faisait assez aisément. Mais la plupart des rivières n’étaient navigables que 7 à 8 mois par an : régime irrégulier, forte pente, thalweg sinueux et mouillages inégaux s’opposaient à une utilisation régulière  des rivières. Les bateaux à fond plat de petit tonnage les descendaient au prix d’échouages fréquents et les remontaient à la sueur des hommes et des bêtes. Deux inventions vinrent révolutionner les transports par voie des eaux : l’écluse à sasses et le canal à bief de partage. On avait, depuis longtemps imaginer d’utiliser pour la navigation les canaux de drainage nés des besoins de l’agriculture. Mais le franchissement des dénivellations restait un problème. L’écluse à sasse permit de surmonter ces difficultés. Le canal constitué d’une série de biefs horizontaux facilitant le halage ne possédait pas les inconvénients des cours d’eaux naturels. Le canal à bief de partage inventé par Adam de Craponne, sous le règne de Henri II, permit de relier les deux versants d’une montagne en assurant le franchissement du faîte par un bief supérieur alimenté par les eaux dérivés  de réservoirs placés à un niveau encore plus élevés.

La naissance du réseau moderne

Le XVIIe siècle vit s’ébaucher le réseau de nos voies navigables. A la Révolution, la France comptait 1 000 km  de canaux. Le XIXe siècle marqua l’apogée du développement du réseau. Faute de moyens techniques permettant l’aménagement des rivières, on construisit des voies artificielles.  Mais en 1834, François Poirée inventa un barrage mobile qui permit de régler  le débit des rivières afin de le rendre propre à la navigation en toute saison.

Concurrence et modernisation

 Au XXe siècle, la concurrence se fit plus âpre. Les progrès du rail, le développement de l’automobile contraignirent la navigation fluviale à s’adapter. Les bateliers ont adopté de nouvelles méthodes d’exploitation. Les infrastructures  ont été modernisées. Les voies navigables ont été aménagées pour laisser passer de grands gabarits. Le poussage de barges a remplacé les péniches de petit tonnage partout où le réseau le permettait. Canaux et rivières à petits gabarits sont désormais le domaine des plaisanciers.

Le batelier et ses galères

Le batelier indépendant bénéficie d’une grande liberté. Il mène une vie de bohème, entre des tâches polyvalentes, et des revenus précaires et  aléatoires…  . Le statut d’artisan permet au batelier d’être propriétaire de son bateau. Travailleur indépendant, ses conditions de vie sont proches de celles des personnes itinérantes. Ses revenus sont compensés par une grande liberté d’action. Seul maître à bord, le batelier choisit son voyage, sa marchandise et surveille le chargement. Manœuvrer pendant des heures, nettoyer un pont, commander un équipage… mieux vaut être résistant. Il faut aussi soutenir son attention, car les périodes de conduite sont longues. Seuls des réflexes précis et rapides permettent d’effectuer les manœuvres délicates. Une vue et une ouïe excellentes sont recommandées. À bord des petites péniches, il n’y a pas de mécanicien. C’est au patron d’assurer les petites réparations sur le moteur, l’installation électrique, la robinetterie, les niveaux d’huile… Le batelier transporte des personnes et des marchandises en connaissant parfaitement les fleuves et les canaux.

On ne devient pas batelier par hasard. Le métier se transmet souvent de père en fils (ou en fille). L’artisan conduit une petite péniche familiale. Il travaille généralement en couple, parfois aidé d’un matelot.

Récemment, fin Avril 2013, un batelier a voulu rejoindre les berges du Rhône à Valence après une panne de moteur, mais celui-ci, ignorant son existence, a heurté une ancienne pile de pont et a coulé.

Photos personnelles

TOLERANCE

Publié: 11 Mai 2013 dans SOCIETE
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«  CHER  FRERE  BLANC  »

Quand je suis né,
J’étais noir,
Quand j’ai grandi,
J’étais noir,
Quand je vais au soleil,
Je suis noir,
Quand je suis malade,
Je suis noir,
Quand je mourrai,
Je serai noir,
Tandis que toi,
Homme blanc,
Quand tu es né,
Tu étais rose,
Quand tu as grandi,
Tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil,
Tu es rouge,
Quand tu as froid,
Tu es bleu,
Quand tu as peur,
Tu es vert,
Quand tu es malade,
Tu es jaune,
Quand tu mourras,
Tu seras gris……
Et après ça
Tu as le toupet
De m’appeler :

« HOMME  DE  COULEUR» !

QU’IL EST BEAU MON PAYS

Publié: 8 Mai 2013 dans TOURISME
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L’ARDECHE  ET  SA  DOUCEUR  DE  VIVRE

THE ARDECHE AND THE SWEETNESS OF LIFE

 

L’Ardèche,

Le département de l’Ardèche a été créé à la Révolution française en 1790 à partir de la province du Vivarais. L’ardèche est Limitrophe aux départements de la Drôme, du Vaucluse, du Gard, de la Lozère, de la Haute-Loire, de la Loire et de l’Isère. L’Ardèche s’inscrit dans de nombreux ensembles naturels (Gorges de l’Ardèche, Cévennes, Vallée du Rhône, Vivarais, Vallée du Doux, Vallée de l’Ouvèze, …)

Trésor de la nature, offrant une grande diversité de paysages, l’Ardèche est l’un des départements les plus forestiers de France. Il bénéficie d’un climat tempéré au nord et méditerranéen au sud. Bien connu pour la beauté de ses gorges. Les amoureux des vieilles pierres déambulent avec ravissement dans les villages médiévaux de Saint-Montan et de Joyeuse et admirent le savoir-faire ancestral des bâtisseurs au travers des églises romanes. La Grotte Chauvet, l’aven d’Orgnac, les Gorges de la Beaume et le bois de Païolive peuplé de chênes blancs sont à découvrir absolument.

On ne peut nier qu’il existe une opposition flagrante entre l’Ardèche du nord et l’Ardèche du sud, dont la ligne de partage passe approximativement du Mont Mezenc à Cruas. Mais pour celui qui veut voyager, ce sont les régions naturelles qui rendent encore le mieux compte des caractéristiques respectives à la fois géographiques, économiques et culturelles. Pour simplifier on dirait que l’Ardèche est un gigantesque talus en bordure du Massif Central, plus important au sud qu’au nord, séparant les plaines méditerranéennes des surfaces relevées du Velay et de l’Auvergne.

Ce département a su conservé cette authenticité que nous recherchons tous et qui fait qu’en la quittant, nous n’avons qu’un seul souhait : y retourner.

 

The Ardèche,

 the Ardèche Department was created during the French Revolution in 1790 from the province of Vivarais. The Ardèche is adjacent to departments of Drôme, Vaucluse, Gard, Lozère, Haute-Loire, Loire and Isère. The Ardèche is part of many natural complexes (Gorges de l ‘ Ardèche, Cévennes, the Rhone Valley, Vivarais, sweet Valley, Valley of the Ouvèze,…) Treasure of nature, offering a wide variety of landscapes, the Ardèche is one of the forest departments of France. It enjoys a temperate climate in the North and Mediterranean in the South. Well known for the beauty of its gorges. Lovers of old stones wander with rapture in the medieval villages of Saint-Montan and joyful and admire the ancestral know-how of the builders through the Romanesque churches. The Chauvet Cave, the aven D’orgnac, Beaume Gorges and the bois de Païolive populated by White Oaks are to discover absolutely.

It cannot be denied that there is a blatant opposition between the Northern Ardèche and the southern Ardeche, which divide approximately from the Mont Mezenc at Cruas. But for those who wants to travel, they are natural areas that make even better account of the geographical, economic and cultural characteristics. To simplify the Ardèche is a gigantic slope on the edge of the Massif Central, most important in the South to the North, separating the Mediterranean Plains surfaces of Velay and Auvergne.

This Department has kept this authenticity we are looking for all and makes that in leaving, we only have one wish: to return.

 

BEAUTE  DE  LA  NATURE

Photos personnelles

 

LES  CONTESTATIONS  ETUDIANTES  DANS  LE  MONDE

 

Mai 1968 n’est pas un phénomène exclusivement parisien ou même français. Presque partout dans le monde, la jeunesse bouge en 1967 – 1968.

Aux  Etats- Unis. Le refus de la guerre du Viêt-Nam, la radicalisation du mouvement noir et la mise en cause de la « société de consommation » se traduisent par des manifestations violentes des occupations d’universités, etc……….

En Europe. En R.F.A.  la contestation vise aussi la guerre du Viêt-Nam et son appui par la grande presse. En avril 1968,  un attentat contre le leader étudiant  Rudy Dutschke crée une forte tension. En Italie, l’occupation des universités contre des structures quasi féodales, débouchent sur un refus du système politique et du poids de l’Eglise. En Hollande, le mouvement rejoint celui des provos anarchisants. En Belgique, il s’aggrave de tensions entre Wallons et Flamands. En Suisse s’ajoute la solidarité avec les immigrés. En Espagne, les étudiants voudraient secouer la dictature.

Les pays de l’Est.  1968 est l’année du « Printemps de Prague », au cours duquel le parti communiste tchécoslovaque  dirigé par Dubcek tente de s’orienter vers « un socialisme à visage humain ». L’expérience, commencée le 8 avril et dans laquelle les étudiants jouent un grand rôle, est stoppée, le 20 août par l’intervention des chars de l’U.R.S.S. et du pacte de Varsovie. En Pologne, la jeunesse intellectuelle conteste la bureaucratie, et, contre elle, le gouvernement joue de l’ouvriérisme et de l’antisémitisme….

  En Amérique Latine. L’hostilité aux Etats Unis et les problèmes sociaux expliquent des émeutes, au Brésil, en Argentine, et surtout au Mexique, où la répression est féroce, faisant 20 morts à Mexico,  le 2 octobre.

En Chine. Enfin,  on peut considérer la  « révolution culturelle » comme un mouvement de la jeunesse manipulée par Mao Zedong pour rétablir son pouvoir contre l’appareil du parti communiste.

MAI  1968

Le 31 décembre 1967, dans ses vœux aux Français, Charles de Gaulle, président de la République, salue 1968 « avec sérénité ». Six mois plus tard, le pays frôle la révolution : une crise universitaire se mue en crise sociale et politique ; mai 1968 entre dans l’histoire.

En 1968, il y a deux fois plus d’étudiants en France qu’en 1960. En lettres ou en sociologie, ces étudiants craignent de ne pas trouver de travail à la fin de leurs études ; dans tous les secteurs, locaux et enseignants manquent. De plus, le temps est au romantisme révolutionnaire : les héros de l’époque sont Mao, Trotski ou Che Guevara. Enfin, les jeunes refusent les contraintes du passé ; dans les cités  universitaires, les garçons demandent le libre accès aux bâtiments des filles. Des incidents éclatent, que le ministère escamote avec  mépris : « hier ils réclamaient des maitres, aujourd’hui il leur faut des maitresses ».

Nanterre, université créée en 1963 pour désengorger la Sorbonne, est isolée en banlieue parisienne et jouxte un bidonville, parfait exemple des injustices sociales. L’extrême gauche s’y développe. Le 22 mars, des étudiants occupent les locaux. Les diverses tendances « gauchistes » s’unissent autour d’un étudiant en sociologie d’origine allemande qui sait trouver des formules choc, Daniel Cohn-Bendit : on veut casser le système universitaire, pilier de la « société bourgeoise ». Les incidents se multiplient. Nanterre est fermée le 3 mai ;  les étudiants  tiennent meeting à la Sorbonne. La police intervient. 500 jeunes sont arrêtés, beaucoup sont molestés ; la Sorbonne est fermée. Les enseignants eux-mêmes se mettent en grève, leurs commissions improvisées multiplient les projets de réforme. Dans le Quartier Latin la tension monte ;  elle aboutit le 10 mai à une « nuit des barricades », qui fait un millier de blessés. Pour ramener le calme, le Premier Ministre Georges Pompidou rouvre la Sorbonne le  13 ; mais le mouvement de l’université, s’est étendu aux autres secteurs de la vie sociale.

Dix millions de Français en grève

En effet, le 13 mai,  pour protester contre la répression anti-étudiant, les syndicats organisent une manifestation. Cent soixante-dix mille personnes selon la police, huit cents milles selon les organisateurs, se rassemblent à Paris : le mécontentement social ne demande qu’à s’exprimer. La manifestation est assortie d’une grève qui se prolonge au-delà des 24 heures pour lesquelles elle était prévue ; les salariés occupent spontanément les usines comme l’ont fait leurs parents ou leurs grands-parents en 1936. Le 21,  il y a 8 à 10 millions de grévistes. Le 27, à Grenelle, au Ministère des Affaires Sociales, les négociations avec les patrons débouchent sur une hausse de 7 pour cent des salaires et de 35 pour cent du salaire minimum, des garanties pour les délégués d’entreprise, la promesse de la remise en vigueur de la semaine de 40  heures (instituée par le Front Populaire mais abandonnée dès 1937), d’augmentations des prestations sociales, d’allègements fiscaux, et sur le paiement des jours de grève, s’ils ne sont pas « récupérés » avant décembre.

Le parti communiste, satisfait, prêche le retour au calme. La base refuse : la crise devient politique ; le régime paraît menacé ; même si une partie du pays s’alarme d’un désordre qu’elle ne comprend pas et qui commence à la priver d’essence pour ses voitures ….

La crise politique

Parti le 14 en Roumanie comme si de rien n’était, le Général de Gaulle fustige la « chienlit » et propose un référendum des réformes. On ne l’écoute pas : le pouvoir semble vacant. Parallèlement,  le mouvement se délite. Le 22, on manifeste contre l’expulsion de Cohn-Bendit en Allemagne Fédérale ; les communistes boycottent la manifestation : c’est le début d’un « duel à  3 », gaullistes, communistes et « gauchistes » accusant chacun les deux autres de complicité. Le 27, Valéry Giscard d’Estaing propose une union nationale autour de lui. Le 28, Mitterrand dit qu’après l’échec du référendum il faudra un autre gouvernement et des présidentielles : il sera candidat. Le propos, modéré, est anticonstitutionnel, et la télévision, en le résumant, fait croire à un essai de coup d’état……

Le 29, De Gaulle disparait : il est à Baden Baden, où il rencontre le Général Massu, commandant des forces françaises en Allemagne. Veut-il dramatiser la situation ? S’assurer de l’appui de l’armée ? A son retour, à la radio, il dénonce les communistes, qui ont pourtant freiné les révolutionnaires, et il annonce des législatives. Immédiatement, 500 000 de ses fidèles défilent sur les Champs Elysées. Le rapport de force a changé. Des « gauchistes » veulent boycotter les élections. Il y a encore des heurts, et 3 morts, alors que les pires évènements, à Paris où le Préfet Grimaud s’était montré prudent,  n’avait provoqué aucun accident fatal…. Les Français aspirent au retour à la normale, après un mois de folie, les législatives sont un triomphe pour le gouvernement. Mai 68 entre au musée des souvenirs. Reste à en chercher les causes. D’aucuns parlent de complots, d’autres de crises de sociétés, d’autres encore évoquent la difficile adaptation  des structures traditionnelles à la réalité moderne. Il faut aussi faire la part des hasards, des enchainements incontrôlables.  Il reste que, pendant un mois, Paris a cru revivre 1789 ou 1848, et que bien des changements se font, après coups, une fois le calme revenu, la crise ayant permis de prendre conscience de la  fossilisation qui figeait la société française.

 

 

PORT-GRIMAUD

Port-Grimaud, situé entre Sainte Maxime et Saint-Tropez

Cette cité lacustre privée a été imaginée par François Spoerry, un architecte alsacien, qui a choisi le cœur du Golf de Saint Tropez pour réaliser son rêve. Tournés vers la mer, les toits de tuiles romaines et les murs colorés de Port Grimaud resplendissent au soleil méditerranéen. Si l’on peut accéder à chaque habitation à pied en empruntant de tortueuses ruelles, il est également possible de s’y rendre en bateau en jetant l’ancre juste devant la porte !

Port-Grimaud is located between Sainte-Maxime and Saint-Tropez, Provencal villages can be reached easily by boat or by car:

Photos personnelles

TERRIFIANT

Publié: 25 avril 2013 dans COUP DE GUEULE
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INDIGNONS-NOUS !

Les adultes aussi ont peur. On les craint comme un jour sans pain. Ils sont atroces et sans pitié, des prédateurs terribles qui envahissent tout, massacrent tout, polluent  tout et partout, capables de tuer pour de l’argent, pour le pouvoir, par bêtise. Leurs chefs se promènent en limousine avec chauffeur,  eux sont capables d’affamer des populations entières, de modifier le climat mondial, de faire disparaître maintes espèces, souvent sous couvert de lois qu’ils créent et qui ne les concernent pas, tout ça pour le profit de leurs petites vies à l’encontre des générations futures et de leurs propres enfants.

Pékin vient de reconnaître pour la première fois, l’existence de véritables « villages du cancer » en Chine. Le ministère chinois de l’environnement a évoqué un nombre anormalement élevé de cancers mortels dans certains villages situés à proximité de sites industriels polluants.

 

 

Indignons nous et vite, car ces loups -là sont mortels et dangereux.

 POUR  OU  CONTRE 

A chacun de respecter son voisin.

La vidéo ci-après on adhére, ou pas, mais celle-ci a un petit côté touchant.

http://www.gloria.tv/?media=385152

 

 

 

 

LA  BRETAGNE

 

Généreuse comme ses Bretons, la Bretagne offre un large choix de saveurs bretonnes à découvrir ou à retrouver. De l’entrée au dessert, de la viande au poisson, de multiples arômes et délices bretons attendent les « Aventuriers du palais » qu’ils soient bretons ou venus d’horizons plus lointains.

Comme la Bretagne, les produits bretons et spécialités bretonnes sauront vous séduire… Sucrés, salés, il y en a pour tous les goûts et pour tous les gourmands. Biscuiteries et confiseries bretonnes, spécialités de la mer et produits du terroir vous attendent…

1. La crêpe : Si vous en avez marre de la traditionnelle beurre-sucre, on vous propose 10 recettes insolites pour changer un peu… dont celle au caramel et beurre salé. Un délice.

 2. La galette saucisse : le « hot-dog breton », un élément majeur de la gastronomie bretonne, pas trop compliqué à faire : vous avez une galette ? Vous avez une saucisse ? Bah voilà vous avez une galette saucisse. Preuve de son succès interplanétaire, les supporters du Stade Rennais en ont fait une chanson : « Galette saucisse, je t’aime ! / J’en mangerai des kilos (et des kilos !) / Dans tout l’Ille-et-Vilaine / Avec du lait ribot ! »

 3. Le beignet aux pommes : Avec de la compote à température ambiante.

 4. Le Far Breton : Du flan, des pruneaux, le Breton n’est pas du genre à faire des machins en neige pour épater la galerie.

 5. Le Kouign-amann : peut-être le gâteau le plus difficile à épeler, rien que ça. Ah si, et le plus riche en calorie du monde aussi. Une bouchée et vous sentez votre sang s’épaissir dans vos artères. Du coup certains disent avec humour que les Bretons n’en mangent presque jamais et en vendent par palettes entières aux touristes en ciré.

 6. Le Quatre-quarts : Le gâteau star de toutes vos boums d’adolescents vient de Bretagne. Pourquoi ce nom ? Facile, les 4 ingrédients (farine, sucre, beurre, œufs) sont en quantité égale.

 7. Les Galettes de Pont-Aven : avant d’être un film aux répliques cultes de Jean-Pierre Marielle, c’est aussi un gâteau

 8. Les fraises de Plougastel : c’est depuis l’un des plus jolis coins de Bretagne, au bord de la rade de Brest, que l’on inonde depuis plus d’un siècle l’Europe de fraises et de confitures. Et la « Fête des fraises », le 2ème dimanche de juin, est un évènement incontournable.

 9. Les palets bretons : 1 cm et demi d’épaisseur, un goût de beurre qui ne se cache pas, et un biscuit qui ne trouve pas de rival quand il s’agit d’accompagner un café.

 10. Le pâté Henaff : si la Sarthe a ses rillettes, la Bretagne peut compter sur ces conserves de pâté fabriquées par une entreprise qui a toujours revendiqué son ancrage dans la région. Et pour une fois qu’une spécialité bretonne n’est pas constituée à 50% de beurre, on va le noter.

 11. Le cidre breton : Autrefois, le Breton buvait du vin. Comme un trou. Du coup les autorités ont cherché à imposer une boisson un peu plus light, avec le même « voltage » que la bière, pour contenir les drames. Le cidre s’est imposé, et est devenu le compagnon idéal de la galette.

 12. Le chouchen : une légende veut que parfois, le venin de l’abeille reste dans cette boisson à base de miel, et que certains ivrognes peu attentifs basculent sur le dos. Le chouchen, c’est un peu le « fugu » breton.

 13. L’Andouille de Guémené : on pratique l’andouille dans plusieurs bourgades de France, mais la rivalité se joue clairement entre ces souillons de Vire en Normandie, qui se contentent de bourrer des lambeaux de tripaille dans un gros intestin et celle de Guémené, plus rafinée, qui présente des cercles concentriques de boyaux enfilées les uns dans les autres. Bon, ceci dit, ça reste des abats de porc.

 Mais aussi le Coco de Paimpol, les rillettes de poissons, la fleur de sel de Guérande,  le whisky Breton, les spécialités d’Artichaut et le caramel au beurre salé… Et vous, quel souvenir vos papilles ont ou vont  garder de la Bretagne ?

 

Photos personnelles :  Brignogan, Fort du Minou, Le Conquet, Le Vallon à Brest, Ménéham, Phare du Petit Minou, Plounéour Trez, Pointe du Grand Minou, Pointe Saint Mathieu et L’Abbatial, Le Pont Albert Loupe à Brest, Le Pont de l’Iroise à Brest, Port Argenton, Portsall, L’Abeille Bourdon remorqueur Brest, Lanildut Rocher du Crapaud.

LA  BRETAGNE

 

 

Juste quelques photos de voyage sur une magnifique région qui est la Bretagne pour sortir des clichés des bigoudènes, des galettes et crêpes Bretonnes et de sa mauvaise réputation concernant son climat.

 

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Photos personnelles : Alentour du Cap de la chèvre , Alignements mégalithiques de Lagatiar à Camaret , Camaret , Kerloc’h , Morgat , pointe de Dinan – Château de dinan , Pointe de Penhir – tas de pois , Pointe du menhir – commune de Crozon ,  Guilvinec et divers..

UN BEAU VILLAGE DE FRANCE

Publié: 10 février 2013 dans TOURISME
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ROUSSILLON 

Le blason de la ville de Roussillon :

De sinople à la fasce d’argent chargée d’une rose de gueules.

http://otroussillon.pagesperso-orange.fr/animations/beffroi/index.htm

Qui n’aimerait Roussillon s’il aime la lumière, la couleur, l’ardeur, les vastes horizons et cette paix minérale des nuits étoilées du midi. On le quitte avec le désir d’y revenir, et on revient pour le retrouver tout semblable et, cependant jamais le même. C’est là le privilège des endroits élus. Roussillon est un de ceux auxquels je pense avec le plus de nostalgie, qui m’intrigue, dont je suis sûr de ne jamais, saisir en plein toutes les significations

Le village situé  à 10 kms d’Apt et 50 d’Avignon doit son nom à son appellation à la période romaine « Vicus Russulus », nom tiré du « Mont Rouge » sur lequel il est bâti.

Roussillon est bâti sur une colline composée de sables quartzeux, jaunes, rouges ou blancs plus ou moins serrés, associés à des grès ferrugineux et des minerais. Ce caractère très particulier lui a valu d’être classé par les Beaux – Arts en 1943, afin de protéger le village et ses falaises contre toutes dégradations pouvant nuire à son aspect. La fontaine des Naïades, le Val des Fées et les carrières d’ocre bénéficient de cette protection.
Le village se présente sur le schéma des agglomérations provençales, en couronne autour du sommet marqué le plus souvent par le clocher ou le château car, ici comme ailleurs, il a fallu pendant des siècles se protéger contre toutes les menaces, compagnies de brigands, pillards de tous poils, envahisseurs, luttes religieuses. S’il ne reste que quelques vestiges des anciens remparts, ils permettent néanmoins d’en connaitre le passé et d’éclairer l’histoire du village.
A Roussillon, les maisons aux toits de tuiles forment une carapace autour du point culminant, le clocher ; elles se sont implantées de façon fantaisiste au gré des besoins et des sentiers, au plus près du castrum, lieu de protection aux périodes de troubles. De cette organisation primitive il est resté ce beau village dont, les volumes et les couleurs attirent de nombreux artistes qui trouvent dans ces violents contrastes matières à inspiration.
Plusieurs boutiques d’artisanat et de galeries d’art se sont établies sur le site, qui donnent vie et ambiance au village pour l’agrément des amateurs et des touristes.

Les ocres de Roussillon furent exploitées dès la période romaine ; extrait de la roche friable, le minerai était déposé dans des bassins traversés par un courant d’eau, qui entrainait la poudre en laissant se déposer le sable plus lourd ; l’ocre ainsi obtenu était coupée en pain, séchée, parfois cuite pour obtenir des tons plus soutenus ;  la base de ce procédé devait perdurer pendant toute la période d’exploitation.
Les Romains faisaient grand commerce de ces ocres qu’ils faisaient circuler à dos d’âne jusqu’à Marseille ; de là ils gagnaient les autres ports méditerranéens.
Après avoir sommeillé pendant des siècles l’exploitation connut son apogée de 1850 à 1940.
Les ocres servaient les besoins des fabricants de peinture, de papiers peints, de linoléums, de textiles ; elles étaient aussi utilisées pour les ateliers de polissage. Roussillon était la capitale de l’ocre pour la France, bien sûr, mais aussi pour une grande partie de l’Europe. En 1941, il ne sera produit que 7 000 tonnes, contre 35 000 en amont, et les derniers ateliers fermeront vers 1950. Au temps de son apogée, cette activité employait plus de 1 000 ouvriers.

Outre Roussillon, capitales des ocres, dans le pays d’Apt des carrières d’exploitation ont fonctionné sur toute la surface du gisement ; les anciens sites répartis sur les communes de Saint Saturnin, Villars, Rustrel, Gignac, Viens, Apt et Gargas nous invitent à un itinéraire sur des chemins de soleil qui s’ouvrent sur de beaux villages marqués par l’ambiance de leur terroir ; chaque pays avait un peu sa spécialité suivant le caractère et la couleur de ses falaises.

Les carrières d’ocre depuis longtemps abandonnées, n’en subissent pas moins les effets du temps et de l’usure ; la pluie a raviné la falaise en formant une suite de colonnes appuyées sur la colline.

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Roussillon, un des beaux villages de Provence, à qui les ocres ont donné sa couleur et sa fortune.

http://otroussillon.pagesperso-orange.fr/animations/montee/index.htm

VALENCE  ZONE  PRIORITAIRE

Valence devrait être une ville tournée vers son avenir, une ville qui grandit et qui s’étend.

La ZUP, construite, dans les années 60 pour répondre à un besoin aigu de logements, est devenue le lieu de vie de toute une population défavorisée, exclue des autres quartiers, voire même des autres communes. Malgré le travail d’une association qui s’est créée pour défendre les intérêts des habitants, mais surtout pour animer ce quartier et le rendre vivable, la concentration de population dans cette architecture particulière, propre à cette époque, créa vite des problèmes de cohabitation et de gestion même du quartier. Il s’en suivit une dégradation du bâti et de ses abords, mais surtout une dégradation psychologique de la population qui y loge.

Je suis tous les jours dans cette « zone prioritaire » pour y vivre et ce depuis 1965. Très longtemps appelé « Valence le haut » la municipalité en place la rebaptise « les hauts de Valence ». Cela ne change pas le problème qu’il y ait une nouvelle appellation, car de toute façon il n’y a pas de commissariat sur place, pas plus qu’un simple poste de police municipale (il a été fermé), une annexe de la mairie idem, pas de caméras. Les voitures y brûlent encore; La différence : elles sont vite enlevées pendant la nuit pour qu’au matin personne ne voit rien, mais les traces sont là. Une économie parallèle s’est mise en place petit à petit. Il y a beaucoup de familles qui profitent de cette économie. Elles sont souvent connues des services sociaux et de la police mais tout le monde ferme les yeux. Soit par peur de représailles soit en nous donnant cette excuse bidon : « ce n’est pas les petits dealers qui nous intéressent mais les gros trafiquants. » A ce compte-là on n’arrête personne. De plus si les cités étaient débarrassées de ce style d’individus et de leur famille les premiers bénéficiaires en seraient les résidents eux même car on oublie trop souvent que ce sont eux qui en souffrent les premiers. Il y a des gens très bien dans ces quartiers qui bataillent pour s’en sortir, mais qui vivent dans la crainte. Et n’allez pas me dire que le reste de la famille ne sait pas ou ne voit pas ce qui se passe. Un jeune qui ne travaille pas (car c’est souvent le cas) mais qui possède la dernière grosse voiture, des vêtements de marque et qui a toujours du cash dans ses poches ce n’est pas aux restos du cœur qu’il se fournit.

Ce n’est pas en mettant un Conseil de Quartier dans ces zones sensibles que les problèmes seront résolus. Celui-ci n’a qu’un but décoratif car il n’est qu’une courroie de transmission de la municipalité en place, n’ayant aucun pouvoir de décision.

Alors, qu’un bon nombre de municipalité lutte contre la délinquance et l’oisiveté de la jeunesse de nos quartiers dit sensibles, le maire de Valence actuellement en place à ce jour « au 25/01/2013 » décide de vendre un petit terrain de foot , petit terrain qui est un poumon d’oxygène à ce quartier à un promoteur afin de remplir les caisses de la municipalité. Petit terrain de foot au centre d’un quartier défavorisé sur lequel viennent en permanence jouer des jeunes enfants plutôt que de trainer aux pieds des bâtiments sur du goudron ou de se laisser entrainer dans une délinquance toujours plus sournoise. Le pire est que ces associations et ce conseil de quartier ferment les yeux sur ce problème.

Le quartier est si bien, et si paisible, que les résidents et sa MPT (maison pour tous) ont opté pour une déco grille devant les ouvertures des habitations. On ne rentre plus chez soi, on s’emprisonne. Les façades haussmanniennes du centre-ville ne sont plus tendances…

 Valence, ville qui totalise une délinquance aussi importante que celle d’une grande ville. Le maire ( PS ) n’a qu’un objectif : construire au plus vite des logements et des nouveaux bâtiments publics pour justifier auprès de Bruxelles les millions d’euros que la municipalité a touchés pour améliorer la ville. Mais pour la sécurité : nada. Notre taux de sans-papiers explose. Cette ville s’est dégradée d’une manière phénoménale. De moins en moins de commerces de proximité, un centre-ville livré à la délinquance et des logements sociaux pour ceux qui sont dans les bons papiers de la municipalité. La ville est de plus en plus sale, les dégradations se multiplient, les tags contre la police fleurissent de partout le centre-ville n’y échappe pas, les magasins ferment les uns derrière les autres, les rues perpendiculaires aux boulevards se désertifient…

Valence est une ville qui meurt petit à petit. Hormis quelques belles façades haussmanniennes, notre maison des têtes, nos canaux et notre plus grand port fluvial de France patrimoine d’un temps passé, Valence ne sera que l’ombre d’elle-même dans très peu de temps

LA ZUP

 

PETIT TERRAIN  DE  FOOT

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BOULEVARD

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RUE  FAVENTINES

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QUARTIER  GARE

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Photos personnelles : La ZUP et son petit terrain de foot que la municipalité vend pour une opération financière, tant pis pour nos enfants. La rue Faventines, (photos prises à 16h00 le mercredi 30/01/2013).  rue perpendiculaire au boulevard, autrefois très commerçante et  vivante (comme toutes nos rues perpendiculaires aux boulevards et qui se trouvent dans le même état de désertification). Les boulevards de Valence se désertifiant à vitesse grand V (photos prises à 16h00 le mercredi 30/01/2013). Accès au parking souterrain devant la gare et ses abords.

A DECOUVRIR

Publié: 22 janvier 2013 dans TOURISME
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RUSTREL  LE  COLORADO  FRANCAIS

A visiter lors de votre déplacement dans le Luberon département du Vaucluse

BUCHERON MAIS ARTISTE

Publié: 19 janvier 2013 dans TOURISME

DECO  NATURELLE  ET  BIO

 

UNE  TARTUFFERIE  A  LA  FRANGIPANE

 

Un roi sans couronne, c’est comme une messe sans prière : ça n’existe pas. Enfin, ça n’existait pas jusqu’à ce que la mairie de Brest décide, de toute urgence, de révoquer les merveilles dorées en carton recyclé qui surplombaient les galettes des rois, servies cette semaine dans les cantines scolaires. Le motif invoqué fleure bon la sacrosainte trouille de voir débouler une horde de laïcards intransigeants en colère, dans les services municipaux. « Cette année, sur la couronne était inscrit le mot « Epiphanie », explique-t-on sérieusement. A nos yeux, c’était faire rentrer le religieux à l’école, ce qui est interdit par la loi». Alors, les enfants ont quand même mangé la galette. Certains ont même trouvé la fève, fort heureusement vierge de tout motif sulfureux, mais personne n’a été sacré pour de faux. Et la reine d’un jour, en attente du bisou de son roi éphémère, a été se faire coiffer ailleurs. Reste que dans la symbolique, qu’on le veuille ou non, les enfants ont quand même célèbré l’Epiphanie sans pouvoir la nommer et sans pouvoir davantage expliquer les raisons justifiant l’absence de coiffure royale cette année. A une possible petite leçon, sur les rites qui nous entourent, a été préféré le silence total, protègé par les immenses parapluies de la loi et reposant sur le dos large et polymorphe de la laïcité, accommodée a toutes les pâtes frangipanes possibles.

Puisque la porte est ainsi ouverte, est-il possible alors de militer pour le retrait des œufs en chocolat à Pâques ? Est-il envisageable de manifester pour que le jeudi de l’Ascension soit travaillé sous peine de compromission avec l’Evêché ? Est-il raisonnable d’éditer une pétition réclamant le retrait du programme de l’étude des textes fondateurs en classe de sixième ? Allez savoir. Ce qui est en revanche certain est qu’à force de se méfier de tout, l’ignorance sur le fait religieux, quel qu’il soit, crée des haines et des dogmes de chaque côté de la liberté de conscience. De celles qui sacrent des rois obscurs, couronnés d’épines de violence.

PEINTURES CONTEMPORAINES

Publié: 11 janvier 2013 dans ART
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Andrzej Malinowski est né en 1947 à Varsovie en Pologne.

Ses nus lumineux, diaphanes, aux yeux mi-clos, aux poses simples et pleins de grâce nous envoient bien au delà d’une simple contemplation des formes. Ses belles  apparaissent, venant de l’ombre, drapées de matières riches et sensuelles, vers la lumière. Ses toiles, dotées, d’indéniables qualités formelles  et d’une exceptionnelle maîtrise, sont des icônes  de la féminité.

LA COURSE AU FRIC

Publié: 10 janvier 2013 dans COUP DE GUEULE

PASSAGE  SUR  TERRE  BIEN  TRISTE

Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. Elles ne vous disent jamais : « Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu’il préfère ? Est-ce qu’il collectionne les papillons ? »  Elles vous demandent : « Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ?  Combien pèse t- il ?  Combien gagne son père ? » Alors seulement elles croient le connaitre. Si vous dites aux grandes personnes : « J’ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit…. »  Elles ne parviennent pas à s’imaginer cette maison. Il faut leur dire : « j’ai vu une maison de cent mille francs. ». Alors elles s’écrient : « comme c’est joli ! »

Extrait du Petit Prince de Saint Exupéry

Entre le début et la fin c’est le vide absolu…..

« De nos jours, plus grand monde continue les traditions et c’est bien dommage. Avant on parlait moins de solidarité mais on la pratiquait. On s’échangeait la fricassée, alors que maintenant c’est la course au pognon et le fric …….assez jamais ».

PETIT VILLAGE PERCHE

Publié: 7 janvier 2013 dans TOURISME

GORDES  VILLAGE   TYPIQUE  DANS  LE  LUBERON

    

Il existe plusieurs types d’armoiries pour Gordes. Les plus anciennes, enregistrées en 1696 dans l’Armorial Général de France, sont celles de la famille de Gordes-Simiane, comportant la double filiation:

La deuxième, (à droite) celle de la famille de Simiane, est « d’or semé alterné de tours et de fleurs de lys d’azur »

La première, (à gauche) celle des Gordes, est « de gueules à une gourde d’or ». La gourde est faite d’une coloquinte (ou « coucourde » en provençal) vidée et séchée. Il s’agit d’armes parlantes, c’est-à-dire dont les éléments par consonance évoquent le nom du possesseur : « Gourde » pour « Gordes ». Cette gourde a un sens hermétique : dès les premiers siècles, dans l’iconographie chrétienne, sa symbolique se rapporte à l’immortalité. C’est une allusion à l’épisode de Jonas qui, sortant du ventre de la baleine, alla s’abriter sous une plante que la traduction grecque appelle coloquinte57. De même, cette coloquinte devenue « gourde » étanche la soif du pèlerin qui a besoin d’eau.

En 1984, Madame Mireille Louis crée de nouvelles armoiries: « Mantelé d’or à deux gourdes de gueules, et de gueules à une gourde d’or. »

Ornements extérieurs (non représentés ici) : « L’écu est timbré de la colonne murale à trois tours d’or, ouverte et maçonnée de sable. Il est soutenu à dextre par une branche de chêne d’or, à sénestre par une branche d’olivier du même et en pointe par un pampre de vigne de sinople fruité d’or. En pointe de l’écu est appendue la croix de guerre 1939-1945 avec étoile d’argent. »

Les trois gourdes évoquent la branche Gordienne de la famille des Simiane mais aussi les trois joyaux de la commune : l’abbaye de Sénanque, le château de Gordes et le village des bories. La couronne murale à trois tours est le symbole que portaient les déesses grecques protectrices des cités et rappelle la place forte qu’a été le village de Gordes. Les branches de chênes, d’oliviers et la vigne caractérisent les cultures locales (dont la truffe, partie d’un champignon souvent récoltée sous les chênes). La croix de guerre rappelle la citation de Gordes à l’ordre de la Division le 11 novembre 1948.

La dernière version officielle reprend la symbolique centrale des trois gourdes avec couronne murale à trois tours.

Gordes, altitude 373 mètres, chef- lieu de canton, à 21 km d’Apt et de 36 d’Avignon, sur l’un des premiers contreforts du plateau de Vaucluse constitue une étape majeure dans la découverte de la Provence. Outre le charme de son village ensoleillé, Gordes offre à ses visiteurs un patrimoine architectural incomparable : le château féodal, l’abbaye de Sénanque, le village des Bories, autant de souvenirs sur l’album de voyage.
Le pays de Gordes s’appuie sur le versant sud du plateau de Vaucluse. Ses collines successives, sur lesquels se sont bâtis les villages dominent la vallée du Coulon qui la sépare du massif du Lubéron.
Gordes en est la capitale : il n’est que d’arriver sur le site pour en comprendre le rôle prépondérant. Le village enveloppe le rocher avec lequel il se confond dans le mimétisme de la pierre ensoleillé. Les maisons soudées au roc escaladent la pente jusqu’au sommet, couronnées du château fort dont les tours d’angle sont du plus bel effet. En empruntant les étroites ruelles en escalier, on retrouve l’ancienne ceinture de défense et une porte d’accès fortifiée. Car telle était le sort de ces pays situés sur les grands chemins ; leurs richesses excitaient les convoitises et leur protection demandait une constante vigilance. Ainsi au cours des siècles les habitants durent résister aux hordes des brigands et envahisseurs comme ils devaient aussi s’engager dans les conflits seigneuriaux et les guerres de religion.

De tout ce passé, Gordes a gardé la noblesse altière d’un pays qui a su traverser l’histoire. Le site a lui seul, vaut de s’y attarder. Le château, témoin de tant de rivalités, abrite avec bonheur, dans ses salles médiévales, un musée « Vasarely » et les vieilles ruelles retracent le schéma des villages perchés. Prolongeant l’écrin de Gordes, les hameaux du canton escortent la vallée : Roussillon, ses falaises d’ocre et sa légende : Joucas, Murs et son château, Goult étagé sur la pente, Saint Pantaléon et Lioux au pied de la falaise……

HISTOIRE D’UNE SPECIALITE

Publié: 4 janvier 2013 dans GASTRONOMIE

LE  SUISSE  DE  VALENCE

Pendant la période durant laquelle Pie VI demeura à Valence, et jusqu’au départ de sa dépouille à Rome, soit entre 1799 à 1802, un détachement de la garde suisse du Vatican resta en garnison dans la ville de Valence.

Le costume pittoresque de ces soldats, dessiné, dit-on, par Michel-Ange, devint un spectacle familier aux Valentinois et servit de thème décoratif à un pâtissier avide d’originalité.

Le « suisse » est un gâteau traditionnel réalisé en pâte sablée, parfumée à l’écorce d’orange confite, qui est consommé à Valence et dans la région, en particulier lors des fêtes des Rameaux et de Pâques.

Il perpétue de façon originale un moment de l’histoire Valentinoise.

RECETTE

•500 g de farine

•200 g de sucre

•200 g de beurre

•1 paquet de levure

•3 oeufs (gardez un peu de jaune pour dorer le dessus)

•1 zeste d’orange râpée ou confite

Préparation

Pour Suisse valentinois

–           Préchauffez le four th.6 (180°C).

–           Faites un puits avec la farine. Parsemez la levure.

–           Malaxez le beurre et le sucre, ensuite mélangez-le avec la farine puis les oeufs en broyant sans pétrir.

–           Incorporez le zeste d’orange râpée.

–          Etalez en couche (2/3 cm) pour faire une forme de bonhomme.

–          Vous pouvez faire les détails « yeux, nez, boutons » avec des raisins secs.

–           Dorez avec du jaune d’oeuf et enfournez 30 min, en surveillant la cuisson sur la fin.

–           Il faut que le dessus soit doré et l’intérieur moelleux.

Bon appétit.

BONNE ANNEE 2013

Publié: 26 décembre 2012 dans COUP DE GUEULE

A l’occasion de la nouvelle Année,

J’ai décidé de vous offrir ces superbes paroles qui sont pour moi, depuis des années, une grande source de motivation, en espérant qu’elles le seront aussi pour vous et qu’elles vous aideront à réaliser tous vos vœux pour l’année qui va bientôt commencer

BONNE  ET  HEUREUSE  ANNEE  2013

A  TOUS  CEUX  QUI  ONT  VISITE  CE  BLOG.

UNE  JOURNEE  QUI  N’AURAIT  JAMAIS  DU  EXISTER…

Une série de prises de vue, sur le massacre d’Oradour sur Glane (Limousin) par les Nazis le 10 juin 1944.

Le 10 juin 1944, les troupes allemandes de la Das Reich arrivent à Oradour avec l’ordre d’exterminer la population et d’incendier les cadavres. Il y a eu 642 victimes, hommes, femmes et enfants. A 14h, les soldats SS encerclèrent le bourg et donnèrent l’ordre aux habitants de se rendre sur le Champ de Foire. Puis les mitrailleuses furent installes sur le lieu de rassemblement ou les hommes et femmes de villages voisins ainsi que les écoliers en rang et leurs instituteurs furent aussi achemines. Plus tard, les soldats séparèrent les hommes des femmes et enfants. Les hommes furent ensuite menés vers divers lieux d’exécution. Les femmes et enfants furent conduits dans l’église ou ils furent massacres à l’intérieur. Il n’y eu qu’une seule rescapée de ce carnage, et 6 hommes. Tous périrent dans la souffrance atroce du feu. Madame ROUFFANCHE Marguerite sera la seule rescapée du massacre de l’église d’Oradour sur Glane par les nazis ce jour-là.

Les ruines furent préservées en souvenir de la barbarie nazie.

Après le passage des Allemands, les photos ci-après.

 

Les photos, sont mes photos personnelles.

 Down this road, on a summer day in 1944. . . The soldiers came. Nobody lives here now. They stayed only a few hours.. This is Oradour-sur-Glane, in France. . A few weeks later, many of those who had done the killing were themselves dead, in battle. They never rebuilt Oradour. Its ruins are a memorial. Its martyrdom stands for thousands upon thousands of other martyrdoms in Poland, in Russia, in Burma, in China, in a World at War… At the village of Oradour-sur-Glane, the day the soldiers came, they killed more than six hundred men, women . . . and children. Remember.

QUAND LA FRANCE PERD SON IDENTITE

Publié: 12 décembre 2012 dans COUP DE GUEULE

Quand la mousse au chocolat n’est pas halal…

 

islam

Alors là, c’est un crime ! Jeter à la poubelle de la mousse au chocolat ! Même pas ratée en plus ! C’est pourtant bon la mousse au chocolat ! Même industrielle, tant qu’il y a du chocolat, ça va. Mais il y avait aussi de la gélatine de porc, ça va plus. Quand ça ne va pas pour quelques-uns, ça va pour personne, tous privés de dessert ! 8 500 coupes de mousse au chocolat destinées aux enfants des cantines de la ville du Havre ont donc fini à la poubelle : on ne redoutait pas qu’elle intoxique les enfants mais on craignait qu’elle ne soit pas halal, licite, permise.

On a tous nos prescriptions alimentaires, la tolérance est faite pour digérer celles des autres, alternative plus intelligente que le rouleau compresseur de l’égalitarisme laïcard. Mais il y a des limites, comme jeter pour tous ce qui peut être mangé par certains. Au nom de l’égalité du service public de la cantine, plaideront-ils ! Les mêmes qui, droits dans leurs bottes, expliquent que les jours où c’est rôti de porc, il y a un plat de substitution pour respecter la liberté religieuse. S’il était encore besoin de démontrer qu’égalité et liberté ne marcheront jamais ensemble et que, errant de l’un à l’autre, la France se perd…

Mais le vrai scandale n’est pas là. Le scandale, ce n’est pas le gâchis, ni l’injure à ceux qui ont faim, ni une prescription religieuse qui ordonne les menus. Le vrai scandale, c’est la servilité spontanée de la collectivité. En fait, on a franchi un degré supplémentaire. Il n’y a plus besoin de menace. Le Havre, ancien port vers l’Amérique, a remporté l’Oscar 2012 de l’aplaventrisme. On ne sait trop comment, ni pourquoi, le bruit a couru que de la gélatine de porc entrait dans la fabrication de ces mousses au chocolat. Du coup, dans un puissant réflexe de culpabilité comme on le cultive en France grâce à 30 ans de lavage de cerveau médiatique après réquisitoire made in SOS Racisme, Le Havre, sans que personne ne lui demande rien, sans le commencement d’une contestation de la moindre association musulmane, sans l’ombre d’un début de chantage à la discrimination, à mille lieux d’une ébauche de coercition, Le Havre, une communauté de 177 000 habitants, avec à sa tête des gens élus par le peuple de la République française libre et laïque, Le Havre, donc, a pris d’elle-même l’initiative de jeter ces mousses au chocolat. Car elle a eu peur. La peur de se voir accuser de discrimination, donc de racisme – mal suprême – en donnant à manger un aliment contenant du porc à des élèves dont la religion le leur interdit.

La marque d’un régime totalitaire parachevé : la soumission volontaire des consciences sans violence.

LES MAYAS NE L’AVAIENT PAS PREDIT

Publié: 8 décembre 2012 dans COUP DE GUEULE

LA  FRANCE  TROMPEE

 

HOLLANDE

DECIDEMMENT RIEN NE CHANGE.

Publié: 19 novembre 2012 dans COUP DE GUEULE

LES PLACES DOIVENT ETRE BONNES……….

J’avais, depuis un moment, arrêté de commenter l’actualité politique de notre pays pour ne pas être enfermé dans une catégorie de personnes qui ne savent faire que cela. Malheureusement, les événements font que je ne peux pas me taire. Il est navrant de constater que, à l’heure ou notre pays aurait bien besoin de pouvoir s’appuyer sur des valeurs sûres, de croire encore un peu à une certaine éthique politique, que la soif de pouvoir conduit toujours au même résultat. Il y a quelques mois l’opposition faisait les choux gras concernant l’affaire AUBRY/ROYAL lors des primaires du PS sur fond de magouilles électorales. Aujourd’hui, la balle est revenue dans leur camp avec FILLON/COPPE.  La plupart des électeurs qui attendaient un changement radical de nos institutions et de notre société, selon ce que l’on nous avait fait croire, sont déjà suffisamment déçus pour ne pas leur en rajouter une couche. La droite fait les mêmes conneries que la gauche. Avec de telles attitudes comment voulez-vous que nos jeunes aient envie de participer à la vie politique et de se déplacer aux urnes.  Les politiques, la police, la justice, tous ceux qui veulent représenter une entité, qui se targuent à longueur d’interviews médiatiques et de discours moralisateurs d’être au service de la France, feraient peut être bien de prendre garde que l’on ne les congédie pour « non service rendu ». Le pôle emploi se fera un plaisir de leur proposer des reconversions…….Heureusement pour eux qu’ils sont fonctionnaires.

Le dernier slogan en date était « le changement, c’est maintenant »

Apparemment quel que soit le bord, on pourrait mettre « Le néant, c’est maintenant »

VACANCES ORIGINALES

Publié: 14 novembre 2012 dans TOURISME

PETIT  KOH-LANTA  FRANCAIS

Pour les amoureux de la nature à l’état sauvage, les refoulés du casting de Kho Lanta, les nostalgiques de l’époque où les lotissements dortoirs n’existaient pas ni les clubs vacances, je propose une location saisonnière  dans grand pavillon bien aéré avec large vue imprenable  sur la mer, orientation plein sud,  mobilier minimaliste et écologique, pas de vis-à-vis , plage privée . Vous vivrez des sensations inoubliables, surtout, les jours de tempête ou le réalisme vous atteindra de plein fouet.  Il est cependant recommandé d’aimer l’air marin et de ne pas craindre les embruns.  L’emplacement tout particulier de ce loft dernière génération, vous évitera le déplacement en centre de thalassothérapie mais, vous en retiendrez les mêmes bénéfices, pour ce qui est des massages et des bains d’algues.

Vous pouvez envisagez une co- location à plusieurs, mais nous vous recommandons de bien choisir vos partenaires et surtout de toujours garder sur vous les clefs de la voiture, dans le cas, où l’un de vos camarades se souvienne subitement que rester chez lui ce n’était pas si mal. Cette retraite peut aussi être très bénéfique pour reconstruire ou détruire son couple. A vous de voir….

En ce qui concerne le tourisme, nous vous conseillons une bonne paire de chaussures pour accéder au village le plus proche (120km) mais, avec un léger supplément, un hélicoptère pourra une fois par semaine vous larguer des victuailles à moins que vous optiez pour la version « Robinson Crusoé » ou là, seul le surf est fourni.

Nous vous garantissons, un dépaysement total, et à votre retour  vous ne serez plus le ou la même.

Envisagez aussi une adhésion à Europe Assistance pour tout rapatriement d’urgence.

Il y a déjà beaucoup de demandes (surtout de la part de couples qui nous demandent d’ailleurs si le réseau passe bien et si on avait prévu des gilets de sauvetage).

Pour toute réservation, envoyez une bouteille à la mer …..Réponse rapide.

Photos perso de CAPBRETON

JOUETS GRANDEUR NATURE

Publié: 12 novembre 2012 dans PASSION

QUAND  LA  VOITURE  PASSE  AVANT  TOUT.

Pour les amoureux de belles voitures, je vous propose une petite série de photos prises lors d’un rassemblement de « tuning ». Même si aujourd’hui la tendance est à « l’écolomobile », il n’y a pas de mal à se faire du bien aux yeux, sachant que ces petits bijoux ne sortent pas souvent de leur garage. On peut le comprendre, vu le prix des pièces décoratives et du relooking. Mais cela donne l’impression d’être dans un magasin de jouets grandeur nature.

Photos personnelles

L’IMPOSSIBLE SEGREGATION MUSICALE

Publié: 9 novembre 2012 dans MUSIQUE

FATS  DOMINO  UNE  IDOLE  NOIRE  POUR  L’AMERIQUE  BLANCHE

Gloire du «  New Orleans Sound » le pianiste et chanteur se trouve à l’origine de l’explosion du rock’n’roll.

L’attrait de la musique noire auprès de la jeunesse dorée des années 50 a ouvert définitivement une brèche qu’on appelle le « crossover » dans la ségrégation qui s’opérait entre les musiciens américains.

Ce Néo-Orléanais nonchalant a réussi à concilier les faveurs de l’Amérique bien-pensante, tandis que le jeune public en a fait une des plus grandes vedettes que le rock’n’roll ait connues.

L’irrésistible attrait de la musique noire.

Les ligues bien-pensantes se sont senties contraintes de prendre des mesures lorsqu’elles se sont aperçues que leurs enfants persistaient à se précipiter aux concerts de rhytm’n’blues qui étaient organisés par des pionniers comme Alan Freed.

Les historiens de la musique actuelle s’accordent ainsi  à considérer Sh’Boom, avec Shake, Rattle and roll de Big Joe Turner, comme l’un des tout premiers disques du rock’ n’ roll. L’avènement d’Elvis Presley, qui empruntait lui aussi au rythme n’ blues à ses débuts, n’a fait que confirmer cette tendance. Mais, alors que jusqu’ici le crossover s’était limité à la reprise ou à l’adaptation du répertoire populaire des noirs par des musiciens blancs, Fats  Domino a fait  œuvre de pionnier en devenant la première grande idole de l’Amérique blanche. Contrairement à Presley qui scandalisait par ses mimiques suggestives sur scène, il rassurait par sa bonhommie et la légèreté insouciante de ses chansons.

Enfant du Ninth Ward, Antoine Domino Junior est né à La Nouvelle Orléans le 26 février 1928, neuvième et dernier enfant d’une famille catholique. A l’exception d’un père violoncelliste, celui qui se fera bientôt surnommé « Fats » (le gros) était le seul à pratiquer un instrument dans son entourage. Le Ninth Ward, quartier pauvre et presque rural, comptait nombre de petits clubs et autres Honky Tonk (on donnait ce nom au début du siècle aux petits dancings de campagne et aux bistrots de quartier où on venait boire, jouer aux cartes et danser au son d’un piano pas toujours bien accordé. Par la suite, ce terme a désigné le style de musique qui se pratiquait dans ses lieux) où se perpétuait la tradition du blues. La Nouvelle Orléans était aussi la patrie du jazz, que Fats a découvert par l’intermédiaire d’Harrison Verrett, un ancien disciple de Papa Célestin et de Kid Ory qui avait épousé sa sœur, c’est d’ailleurs ce dernier qui lui a tout appris et qui lui a fait faire ses débuts au piano.

Au sortir de la guerre, le jeune homme partage son temps entre la musique  qu’il pratique chaque week end dans les tavernes de la ville,  et un métier d’ouvrier qui ne le passionne guère. Il finit d’ailleurs pas se consacrer totalement à la musique après un accident de travail qui manque de lui emporter deux doigts.

La percée auprès de l’Amérique blanche.

Le véritable tournant survient en 1955 avec   Ain’t That a Shame. Pour la première fois, l’une de ses chansons entre dans le Top Ten Américain. Moins d’un an plus tard, I‘m In Love Again confirme cette tendance en obtenant la troisième place des hit parades blancs. Tout concoure en effet à l’intégration de cette plage dans l’univers naissant du rock’  n’ roll. Car Domino possède une voix suffisamment neutre pour ne pas effaroucher le public  blanc. Or, dans l’imaginaire collectif américain, les voix rauques et arrachées de bluesmen ruraux comme Howlin’ Wolf  ou Muddy Water sont généralement considérées comme « primitives » un adjectif commode qui suscite la condescendance des plus éduqués et la peur des plus ignorants. Mais, surtout, la musique de Domino possède cette énergie qui est en train de fédérer une jeunesse rebelle allergique aux crooners comme Franck Sinatra ou Perry Como. En dépit de sa popularité, Fats reste toujours aussi timide, et chaque passage  à l’écran est pour lui source de trac.

Le succès de « The Fat Man » a radicalement changé l’existence de Domino, mais pas son caractère modeste. Sa première tournée, en 1950, a failli tourner court lorsque Fats, terrifié à l’idée de quitter sa ville natale, s’est refusé à monter dans le bus de l’orchestre. Il faudra trois jours à Dave Bartholomew pour parvenir à décider son poulain. On ne peut parler de la carrière de Fats Domino sans évoquer celle de Dave Bartholomew, celui qui l’a découvert peu après la guerre et qui a façonné l’ensemble de sa production chez Imperial.

Avec le début des années 60, on découvre un Fats Domino plus sûr de lui qui impose son image nonchalante sur les plus grandes scènes. Ses mélodies et les arrangements de son orchestre deviennent plus élaborés au fur et à mesure que le public de ses débuts s’installe dans la maturité.

Le rock’n’roll métissé

Comme celle des autres grands patriarches de sa ville Professor Longhair ou Roy Brown, la musique de Fats Domino provient d’un mélange de jazz traditionnel, de rythmes caraïbes et latinos, de boogie-woogie, de blues et de mélodies cajuns ( Le terme « cujun » est une déformation du mot « acadien » qui désignait les populations d’origine française établies en Nouvelle-Ecosse, dans le Canada actuel. Chassés par les Anglais en 1755, les Accadiens se sont installés en Louisiane où leurs descendants ont, à ce jour, conservé une langue et une musique tout à fait originales. ) qu’il enrichit d’un style de piano tout en arabesque et, surtout, d’intonations vocales à la fois veloutées et paresseuses.

Fats trouvera la voie du succès en combinant tous les courants de la musique afro-américaine.

GRAFFITIS : ESPOIRS OU REVOLTES

Publié: 6 novembre 2012 dans ART

LE  LASCAUX  DES  TEMPS  MODERNES

Le terme provient de l’italien  » graffito  » qui signifie  » égratigner « . Graffiti désigne tout d’abord les inscriptions formelles trouvées sur les murs et les monuments antiques. Aujourd’hui, il englobe tout dessin, toute inscription non officielle se trouvant sur une surface architecturale ou autre dont la fonction principale se distingue de celle des supports habituellement employés pour le dessin et l’écriture.

Il est admis qu’ils ont leur origine dans la préhistoire puisque les hommes gravaient ou dessinaient sur les parois des grottes. Depuis le paléolithique jusqu’à nos jours, en passant par l’Egypte, Rome, Pompéi, les catacombes chrétiennes, sur les églises médiévales et les murs des lieux de détention, les graffitis ont toujours été le signe du passage et de la présence des hommes.

Comme nous l’avons signalé au début, ce sont les parois des grottes qui ont hébergé les besoins d’expression des hommes préhistoriques. Ensuite les monuments ont été les réceptacles privilégiés de ces témoignages. Gaston Maspero, égyptologue français, a retrouvé lors d’une fouille en 1881 des graffitis dans la pyramide de Meydoun en Egypte. Les civilisations grecques et romaines nous ont laissé de nombreux graffitis : les plus abondants sont ceux de Pompei qu’on peut dater de façon précise après le tremblement de terre de 63 (apr. J.-C.).

Aujourd’hui, leurs territoires de prédilection sont souvent les surfaces fixes (murs, portes), les espaces urbains, couloirs, voiture de métro, arrêts de bus, panneaux, latrines, tables de collège et de lycées, jusqu’aux pierres et écorces d’arbres.

A l’origine, ils constituaient l’essentiel des manifestations graphiques des peuples préhistoriques et des peuples sans écritures en général. Ce furent avec la musique, la forme principale d’expression de la vénération, de l’exorcisme… Dans les civilisations anciennes du pourtour méditerranéen, par contre, ils exprimaient jalousie, rancune, tristesse ou imprécations.

Les graffitis sont un art populaire qui combine avec un naturel irréfléchi l’écriture et le dessin dans une même composition.

Combien de fois sommes nous passés devant un mur barbouillé de couleurs et de dessins sur lequel nous avons jeté un regard distrait, vite détourné par une pensée… Ce mur immobile est là pour nous interpeller. La rencontre entre le mur et le graffiti remonte aux temps immémoriaux comme pour nous prouver le besoin d’expression des humains. Du graffiti aux empreintes laissées sur le bitume par les plus grandes stars d’Hollywood, le désir de léguer une empreinte a de tout temps été présent.

Le graffiti n’est pas très élaboré dans la forme et conformiste dans le message. De nos jours, il est plutôt le fait de jeunes révoltés et marginaux. Ceci s’explique par le fait que papier, crayon sont chose courante. Par le passé, le papier (papyrus, tablette de cire chez les romains) était rare et accessible aux classes aisées.

Toutes les clandestinités ont proclamé leurs espoirs sur les murs,qui sont une seconde peau sur laquelle s’impriment les traces des groupes, des pensées, des différentes classes… Les thèmes essentiels sont la politique, l’amour, la religion, l’identité et le sport. Même les routes sont traversées par des inscriptions, des tags à coup de bombes ou faits à la chaux à la gloire de Richard Virenque, ou qui font des clins d’oeil à la mammy ou à la dulcinée. Des Chiapas à l’Intifadha, signes et cris de révoltes contre le racisme et l’antisémitisme et a contrario certaines inscriptions sont obscènes… et servent souvent à justifier ces idéologies rétrogrades.

Il y a aujourd’hui un mouvement qui découle du graffiti : le tag. Il est souvent provocant, inquiétant. C’est un élément essentiel de la culture  » hip-hop  » avec le rap et la  » break-dance « . Le tag désigne en anglais les étiquettes de valise sur lesquelles on note nom et adresse. Le  » hip-hop  » est un style de vie, né aux Etats-Unis et adopté en Europe.  » hip  » signifie compétition et  » hop  » vient du verbe  » to hop  » : sauter.

Certains « tagueurs » sont des personnes sortant d’une école d’art. Ce ne sont pas que des jeunes en mal de reconnaissance ou malveillants. La plupart ont un véritable talent qu’ils aiment exprimer sur des supports différents et ou l’interdit augmente la créativité et l’adrénaline. Mais ce n’est jamais dans un état d’esprit de saccager ou de détériorer mais bien plus dans l’envie de faire connaître une forme d’art « urbain ». Ceci dit avec le temps bon nombre ce sont assagis et sont devenus soit des artistes reconnus,ou des concepteurs graphiques expatriés à l’étranger pour des marques publicitaires.

Photos personnelles

Les graffitis comme les tags sont passibles de tribunaux ne serait-ce que parce qu’on dépense des millions pour les effacer.

PEINTURE – EVASION STATIQUE

Publié: 3 novembre 2012 dans ART

L’ART  EST  LA  SEULE  MANIERE  DE  S’ECHAPPER  SANS  SORTIR  DE  CHEZ  SOI.

J’aimerais dire, en passant, qu’Adam a profité de la première occasion pour rejeter la faute sur une femme.

Lithographies de JURGEN GORG

APRES LES ARMES LES LARMES

Publié: 29 octobre 2012 dans HISTOIRE

EMPREINTE  INDELEBILE  DU  PASSE

D’en avoir entendu parler très souvent, j’ai eu envie de visiter la Normandie et ses plages du Débarquement. La veille du départ, je m’apprêtais à faire ce circuit comme on fait la Route des Vins en Alsace. J’y ai vu de magnifiques plages parsemées ici et là, de vestiges de la seconde guerre mondiale.

 Le premier cimetière que j’ai visité, a été le cimetière Américain de Colleville sur Mer. Le parking était bondé. A l’accueil j’ai été reçu par un personnel en uniforme ; des visites accompagnées d’un guide se succédaient. Les croix blanches alignées au cordeau se présentaient à moi à perte de vue. Ce qui m’a dérangé, c’était cette foule présente qui à mes yeux ressemblait plus à la sortie du dimanche dans les zones commerciales.

        

 je repris ainsi ma route. Le deuxième cimetière a été un cimetière Allemand celui de La Cambe. Ce fut le jour et la nuit. Celui-ci m’a tout de suite pris les tripes. Deux ou trois personnes comme moi s’y étaient arrêtées. Ce parcours déambulatoire au milieu de ce champ me tétanisait, la lecture d’un bon nombre de date de naissance et de décès sur les plots sombres m’a horrifié. Des gosses qui n’avaient pas encore fêtés leurs 18ans se trouvaient là. En quittant ce cimetière, j’étais mal à l’aise. Le fait de penser à ces gamins enrôlés de force, pour partir au front, dans les mains desquels un fusil avait été mis, obligés de tuer pour ne pas être tués, alors qu’ils n’avaient rien demandé, m’a écœuré.

Continuant mon circuit, j’ai à nouveau visité un autre cimetière Allemand  à Huisnes sur Mer ; à l’approche de celui-ci, j’ai ressenti un profond malaise. L’endroit était désert et calme. Ce silence était oppressant. La lecture des plaques, une nouvelle fois, m’a noué l’estomac.  En temps normal mon entourage me dis souvent que j’ai un cœur de pierre, mais là, je me suis liquéfiée, la gorge serrée je ne pouvais plus sortir un mot.  

Ne confondons pas ces pauvres gosses et ces hommes d’un âge plus qu’avancé qui n’avaient rien à voir, et rien demandé avec la Gestapo et les contingents SS qui n’étaient autre que des bourreaux fanatiques.  Quelle que soit la nationalité de tous ces gosses, ils auraient préféré vivre au milieu des leurs, en paix.

« On ne peut oublier la perte d’un être cher. Le lieu où les morts reposent est important. Mais il ne revêt pas une importance définitive, car ces hommes sont morts. Notre volonté de faire du monde un lieu où les hommes puissent mieux vivre, devrait être d’autant plus ferme. La guerre, c’est l’enfer sur terre. Les morts en sont un témoignage muet ».

Témoignage de gens du pays après la guerre.

Marie Louise ANQUETIL :

Un jeune allemand qu’on appelait : « Malaga » logeait chez Crétey, il n’était jamais prêt à l’heure ! Quand il arrivait avec l’habit blanc, il aurait dû mettre le vert ou c’était le contraire, alors les coups de trique, ça pleuvait ! Il le réexpédiait chez Crétey pour se ré habiller ! Il « pleurait sa mère », il disait qu’il ne la reverrait jamais. Il disait qu’il reviendrait nous voir, mais il n’est jamais revenu.

Jean FLEUTOT :

On n’a moins côtoyé les Américains que les Allemands. L’américain est passé, les Allemands sont restés. Je me souviens d’un Allemand Karl ; le père écoutait la radio, l’Allemand était devant la porte. « Monsieur Fleutot, vous avez écouté : Ici Londres ? » Il demandait au père des nouvelles. C’était un interprète, il parlait très bien le français. Il disait à ma mère : « Madame Fleutot, vous ne croyez pas que je suis trop jeune pour mourir ? » Il avait 22 ans,  moi 12.

Simone LECANU

Les Allemands venaient dans notre café, mais ils étaient très corrects ; on était 4 filles, maman était veuve, ils auraient pu nous ennuyer, mais non, très corrects ; ils venaient souvent chercher du  lait. Je revenais l’hiver vers 6 heures, il faisait nuit, jamais ils ne m’ont rien dit. »

(Témoignage que l’on peut découvrir au musée du cimetière de « La Cambe »)

CIMETIERE ALLEMAND DE MONT DE HUISNES SUR MER

Situé sur une colline  de 30 mètres de hauteur à 1 km du village de Huisnes sur Mer, le cimetière militaire Allemand du Mont de Huisnes occupe une position dominante sur le fond de la baie du Mont St Michel.  Ici reposent 11 956 morts de la seconde guerre mondiale. Mont de Huisnes est l’unique mausolée en France. Ici sont inhumés les morts de guerre transférés par les services des exhumations du Volksbund en 1961 en provenance des départements du Morbihan, Ille et Vilaine, Mayenne, Sarthe, Loir et Cher, Indre et Loir, Vienne et Indre et des Iles Anglo- Normandes Jersey, Guernesey, Aurigny et Sark, à l’exception des morts du cimetière de Fort – George à St Peter Port à Guernesey. Le mausolée est un bâtiment circulaire de 2 étages, d’un diamètre d’environ 47 mètres. En façade intérieure  une galerie couverte est aménagée à chaque étage de 34 cryptes à chaque niveau. Dans chaque crypte reposent 180 morts de guerre.  Les noms sont inscrits sur une plaque de bronze. Une grande croix se dresse au centre de la cour engazonnée, le mausolée a été inauguré le 14 septembre 1963.

 « Si les hommes savaient combien il est horrible d’être blessé, de mourir, tous seraient doux et paisibles, ils ne se diviseraient pas en parti, ne se pousseraient pas à la révolte et ne s’entretueraient pas. Seulement, un homme en bonne santé l’ignore. Personne ne croit un blessé. Et les morts ne peuvent plus parler. »

CIMETIERE ALLEMAND DE LA CAMBE et le CIMETIERE ALLEMAND DE MONT DE HUISNES SUR MER 

  

   

   

   

  

                 

CIMETIERE AMERICAIN DE SAINT AVOLD EN MEURTHE MOSELLE

  

  

(Photos personnelles)

LOURDES

Dieu se serait-il mis en colère  à LOURDES, tel qu’il l’avait déjà fait il y a fort longtemps à Jérusalem, en entrant dans le Temple où il se mit à chasser dehors tous ceux qui y faisaient commerce d’argent ?

Cette crue inattendue du Gave de PAU, ne serait-elle pas la main de Dieu qui se révolte contre tout ce business qui gravite sur le dos des pèlerins et des malades  et dont l’Eglise profite ?

Il est intéressant de constater avec quelle rapidité les dégâts causés par cette catastrophe « naturelle »  sont vite réparés, ainsi que les lieux si abondemment visités, vite réhabilités, afin que les croyants puissent à nouveau se présenter aux caisses.

Lors d’une visite,  j’ai été choqué de constater, à quelle vitesse on enlève les cierges qui viennent d’être achetés par les pèlerins, représentant bien souvent leurs prières et déposés comme une offrande. Ils n’ont pas le temps de brûler bien longtemps car il faut rapidement les enlever pour activer les ventes. Il est évident qu’à ce rythme-là, c’est rentable. Mais le pèlerin qui fait cet acte de foi, lui la pièce,  il l’a mise et elle reste bien dans le tronc et pour la somme indiquée. Et ce n’est pas par souci écologique que l’on ne laisse pas ces cierges se consumer jusqu’à la fin mais bien par profit.

Et voici le comble : pourtant il y a bien une plaque qui précise que nos cierges brûleront jour et nuit et ce toute l’année.

CARNET DE ROUTE – PERLE DU ROUSILLON

Publié: 21 octobre 2012 dans TOURISME

CLOITRE

                              ELNE

UN PEU D’HISTOIRE

Les auteurs antiques ne connaissent ELNE que sous son nom ibère « ILLIBERIS » qui veut dire « ville neuve ». A l’époque pré romaine, illibéris est une cité prestigieuse jouant un rôle prépondérant dans la région. Au IV siècle, la ville prend le nom de CASTRUM HELENA, peut être en l’honneur d’Hélène mère de Constantin le grand et grand-mère de l’empereur Constant qui sera assassiné en 350. A partir de 413, le territoire est sous la domination des Wisigoths. La cité devient le siège d’un évêché vers 568. Les arabes, après leur conquête de la péninsule ibérique, traversent les Pyrénées et occupent le Roussillon en 719 ; ils s’y maintiendront jusqu’en 770 environ. La cathédrale est consacrée en 1069. En 1150, les habitants reçurent l’autorisation de fortifier leur ville, qui fut assiégée et prise 4 fois dans son histoire : par Philipe le hardi en 1285, puis par Pierre IV d’Aragon en 1344, par Louis XI en 1474, et par les troupes de Louis XIII en 1641. A partir du XIV siècle, son activité économique déclina au profit de Perpignan. Le 30 juin 1602, la résidence épiscopale fut transférée d’Elne à Perpignan ainsi que les reliques de SAINTE EULALIE  et  SAINTE JULIE patronnes de la cité. En 1659, la ville, avec le Roussillon passe définitivement à la France par le traité des Pyrénées. Louis XIV ordonne en 1680 la destruction des remparts.

LE CLOITRE

Le cloître d’Elne est un des rares grands cloîtres roussillonnais conservé quasi intact. Commencé à l’apogée de l’art roman, et continué au long de la période gothique, il rassemble, sous une unité architecturale romane, une grande diversité de sculptures. Bâti en marbre blanc veiné de bleu de Céret, il forme un quadrilatère irrégulier, adossé au côté nord de la cathédrale, desservant les salles capitulaires (salle où se tenaient les réunions des chanoines du Chapitre), et la Chapelle St Laurent, aujourd’hui musée d’histoire et d’archéologie.

Le cloître s’articule en quatre galeries.

GALERIE SUD, fin du XII  siècle

Les sculptures de cette galerie se rattachent aux dernières manifestations de l’activité des ateliers romans roussillonnais. Elle se  caractérise par ses thèmes symboliques : végétaux (palmettes, acanthes) et animaux (lions, griffons (animal mythologique de l’antiquité à corps de lion, tête et ailes d’aigle), bouquetins, sirènes). On trouve quelques scènes historiées. Le travail des détails est précis, le rendu sec et nerveux, les volumes harmonieux.

La voûte sur croisées d’ogives  (principe constructif de la voûte gothique ; deux arcs entrecroisés (les ogives) servent de structures et de support à la voûte)  a remplacé la couverture primitive de bois. A la retombée des arêtes de la voûte, des bas-reliefs représentant la passion et la résurrection  de Jésus. Tout au long de la galerie, pierres tombales et épitaphes de chaines.

La porte gothique d’entrée de la cathédrale est en marbre rouge avec des pentures en fer forgé de tradition romane

GALERIE OUEST, Début XIII siècle

Les piliers et les chapiteaux s’inspirent de ceux de la galerie sud. Quelques chapiteaux à thèmes végétal adoptent un vocabulaire gothique. Sur le mur intérieur, quelques pierres tombales. Les voutes sont sur croisées d’ogive retombant côté mur sur des culs de lampe (pierres saillantes en forme de pyramides inversées servant à supporter la retombée d’un arc, de nervures de voûtes….)

GALERIE NORD, Milieu XIII siècle

Des chapiteaux sont encore clairement inspirés de l’époque romane, d’autres sont nouveaux avec une large place aux thèmes végétaux.

GALERIE EST, Début XIV siècle

Entreprise vers 1315 – 1325, cette galerie poursuit  l’architecture de la claire-voie romane. Alors que la voûte et les sculptures montrent une parfaite maîtrise de la technique gothique. Une place prépondérante est donnée aux compositions historiées.

Aux angles intérieurs de chacune des galeries, les quatre  évangélistes surmontant leurs symboles : Luc et le taureau, Matthieu et l’ange, Marc et le lion, Jean et l’aigle.

DEVOUEMENT D’UNE FEMME EXEMPLAIRE

Publié: 16 octobre 2012 dans HISTOIRE

LA MATERNITE SUISSE D’ELNE : L’HUMANITAIRE DANS LE SUD DE LA FRANCE

Si l’histoire de la maternité suisse d’Elne a disparu de la mémoire collective durant plusieurs décennies, la bâtisse est toujours restée présente dans le « paysage » des Illibériens, sous l’appellation « Château d’en Bardou », du nom de son premier propriétaire du lieu.

En 1939, Elisabeth Eidenbenz, contrainte de trouver un lieu de remplacement à la maternité de Brouilla qui va fermer, envisage de louer  le château devant lequel elle passe fréquemment. C’est ce qu’elle fera, avec l’accord de l’organisation humanitaire à laquelle elle appartient, le Secours Suisse aux Enfants.

Après des travaux d’urgence sur cette résidence mal entretenue, la maternité d’Elne ouvrira ses portes en décembre 1939, et le premier enfant y naîtra le 7 décembre.

Elisabeth Eidenbenz, que les mamans espagnoles appellent « señorita Isabel », durant près de cinq ans, sera l’âme et la cheville ouvrière de ce « berceau d’humanité au cœur de l’inhumain », qui sera fermé par les Allemands en avril 1944.

Guerre civile espagnole

L’horreur d’une lutte fratricide

Déclenchée par le putsch du Général FRANCO le 17 juillet 1936, la guerre d’Espagne fut le théâtre d’une longue lutte fratricide de trois ans. Avec ses centaines de milliers de morts et d’exilés, la guerre d’Espagne fut particulièrement violente et traumatisante.

Face à la solidarité et à la mobilisation humanitaire

Les premiers mouvements d’aides humanitaires apparaissent dès la fin du 19ème siècle. Constitués pour la plupart d’organisations pacifistes, leurs actions se développent et prennent une ampleur plus importante durant l’entre-deux guerres et plus particulièrement avec la guerre d’Espagne. Son action consistera à organiser des collectes de produits alimentaires et de fonds, à distribuer des aliments et des vêtements aux populations républicaines, mais aussi à mettre en place des mesures pour secourir les femmes enceintes et leurs enfants. Ainsi fut ouverte la première cantine pour les futures et jeunes mamans et leurs enfants, « El Comedor » à Madrid cette même année.

Dès lors, par leurs actions et leurs dévouements pacifistes, tous ces volontaires, formés sur le terrain, ouvrent la voie à une nouvelle pratique de l’aide humanitaire, s’opposant aux horreurs de la guerre.

La Retirada

L’exode. Les premiers camps. L’apparition des secours humanitaires.

Premier exode civil dès 1937.

Dès les premières semaines de la guerre, un exode civil vers la France commença. Après une première vague en 1937, d’une dizaine de milliers de basques, dû à l’avancée franquiste, une seconde vague eut lieu en 1938, mais ce fût au cours du mois de janvier 1939 que cet exil s’intensifia.

Les camps.

Au total, près de 475 000 réfugiés, arrivent en quelques mois dans ce département des Pyrénées Orientales. Accueillis sous la pluie, le froid, la neige, ils furent conduits dans des camps de concentration improvisés situés en Cerdagne, dans le Vallespir et sur la Côte. Le 26 février, les conditions climatiques obligèrent les autorités françaises à évacuer les réfugiés des camps de Cerdagne vers les camps de la Côte. Ouverts à même la plage pour la plupart, sans baraques, tentes, points d’eau, sanitaires….. Les camps de concentration offraient à ces réfugiés des conditions d’accueil calamiteuses. L’administration ne sollicitait ni médecins, ni infirmières, ni même la Croix Rouge pour venir en aide aux blessés et aux femmes enceintes. Rapidement surpeuplés, ces camps se multiplièrent à l’identique.

L’action envers les femmes et les enfants.

De leurs côtés, les volontaires suisses poursuivirent leur travail en faveur des femmes et des enfants en coopération étroite avec d’autres associations humanitaires telles que les Quakers, le Service Civil International, la Croix Rouge Américaine ou les Comités Départementaux de la Croix Rouge Française. Ces structures s’occupèrent de lever des fonds, distribuer des vivres et vêtements, de mettre en place dans les camps des annexes, des cantines, des points de ravitaillement et enfin de créer des lieux d’accueils.

La maternité de Brouilla.

A la suite d’une prospection dans les camps, Karl Ketterer, volontaire pour le service Civil International, se rendit compte de l’ampleur de la mortalité, et plus particulièrement de la mortalité infantile, et décida de secourir ces femmes enceintes et ces enfants. Il loua alors un château à Brouilla et y installa une maternité mi-mars. Compte tenu du travail toujours plus important Elisabeth Eidenbenz, qui était rentrée en Suisse, fut volontaire pour aider Karl  dans sa tâche. Les enfants et les femmes d’origines diverses furent accueillis, soignés pour des séjours plus ou moins longs, la maternité répondant le plus souvent à l’urgence.

33 enfants naquirent à Brouilla entre le 3 avril et le 6 septembre 1939. C’était le premier pas vers l’œuvre accomplit ensuite par Elisabeth Eidenbenz à la maternité suisse d’Elne où 597 enfants au moins virent le jour. Parmi eux un tiers environ était des enfants juifs dont les parents se trouvaient dans les camps ou la clandestinité.

Elisabeth Eidenbenz : une vie, un engagement.

La maternité suisse d’Elne, par son existence permit de sauver des centaines de femmes et d’enfants. Elisabeth Eidenbenz alla même jusqu’à braver les interdits pour sauver des mamans juives et leurs enfants, comme Guy Eckstein, les cachant ou les déclarant avec des prénoms espagnols.

En 1944, face à l’intensification de la deuxième guerre mondiale, la Gestapo réquisitionna le château le 6 avril et donna 3 jours à Elisabeth Eidenbenz pour l’évacuer. Les Allemands trouvant le train trop confortable, elle dû partir à pied vers l’Aveyron accompagnée de quelques mamans et enfants.

Bénévole pour le Service Civil International, Elisabeth Eidenbenz, institutrice originaire de Suisse, a vouée sa vie à l’engagement humanitaire, en venant en aide aux femmes et aux enfants de Brouilla, cette jeune femme d’une vingtaine d’années, bouleversera sa vie et celles de centaines de personnes en créant la maternité suisse d’Elne. Après accord avec les propriétaires et après de nombreux travaux, le château d’en Bardou , ouvrit en décembre 1939, venant en aide aux mamans réfugiées des camps d’Argeles, Saint Cyprien, Gurs….et Rivesaltes plus tard. En mai 1940, la maternité fût menacée de fermeture. Cependant, la fuite de population devant l’avancée Nazi lui redonna toute son utilité : elle connut alors sa plus grande période d’activité.

La Maternité

Une enclave de paix aux portes des camps.

Une histoire de femmes et d’enfants.

L’état d’épuisement des femmes arrivant à la maternité pour accoucher et des enfants arrachés aux camps.

Tout au long des 5 années durant lesquelles à fonctionner la maternité, l’atrocité des conditions de vie auxquelles femmes et enfants échappaient en séjournant ici, produisait des êtres affaiblis, tant sur le plan physique que moral.

Misère psychique générait par la vie dans les camps : grande chaleur l’été, vent glacial l’hiver, manque d’hygiène et d’intimité, régime militaire, privations de tout ordre…….misère physique dont la principale était la sous-alimentation, elle-même génératrice  d’un état de fatigue extrême et de multiples pathologies : gale, poux, dysenterie, typhus, tuberculose…..

Les femmes qui arrivaient à la maternité étaient souvent dans un état d’épuisement terrible, se remettaient difficilement de leur accouchement, et n’étaient plus capable de nourrir leur bébé aux seins.

Recueillies par Elisabeth Eidenbenz pour l’essentiel dans les camps du Roussillon et du Sud de la France, les femmes enceintes sont reçues, soignées, accompagnées pour mettre au monde des enfants dans les meilleures conditions en temps de guerre. Infirmières suisses, aides-soignantes, parfois recrutées et formées parmi les réfugiées, plus ponctuellement sages-femmes extérieures à la maternité comme L’Illibérienne Mme FILLOLS sont jours et nuits mobilisées non seulement pour permettre les accouchements dans des conditions sanitaires décentes mais aussi pour transmettre aux mères les gestes essentiels de soin aux nouveaux nés.

Une dizaine de personnes environ fait tourner la maternité au quotidien, pour la plupart d’origine espagnole et issue des camps. Ce personnel demeure souvent plusieurs années parfois en famille, comme Celia GARCIA.

Elisabeth veille à ce que ces personnes lorsqu’elles quittent le château, puissent trouver un emploi dans le réseau de secours Suisse aux enfants.

Alors que la guerre est rapidement synonyme de privations, l’une des activités centrale de la maternité est de parvenir à nourrir suffisamment et de façon équilibré ces femmes et enfants terriblement affaiblis. Mais ce sont le potager et les vergers attenants qui permettront d’assurer une alimentation régulière et diversifiée.

Les soins accordés aux enfants restent au cœur de l’activité de la maternité. Les nouveaux nés sont souvent de beaux mais fragiles nourrissons, vulnérables à la moindre infection. Naissent ou arrivent aussi des enfants à la limite d’un souffle de vie qui ne devront d’échapper à la mort qu’à des trésors d’attention de la part du personnel soignant et à la solidarité des femmes entre elles. Des séances d’expositions aux ultraviolets fortifient les plus grands.

Enfants nés à la maternité suisse « d’Elne ».

1939 : 6 enfants, 1940 : 144 enfants, 1941 : 212 enfants, 1942 : 91 enfants, 1943  : 103 enfants, 1944 : 32 enfants.

Total entre 1939 et 1944  = 588 enfants.

Ainsi sont nés à la maternité des enfants de 22 nationalités différentes.

Tout autant que l’assistance aux fonctions vitales, c’est l’état moral qui est aussi pris en charge ici, ne serait-ce que par le calme, le repos, la sécurité, les soins qui sont offerts. Elisabeth organise aussi le lien familial avec le reste de la famille hospitalisée, restait au camp ou cachée dans les villages des Pyrénées Orientales.

Elisabeth a tenté de sortir le plus grand nombre de femmes des camps, et d’en garder certaines sur place. Si la durée moyenne du séjour était de six à huit semaines certaines femmes sont restées plus longtemps, soit que leur état de santé physique et moral ne permettait pas qu’elle quitte la maternité, soit qu’elles aient trouvé ici une fonction qui leur évitait le retour au camp, soit que leur situation les mettait en danger à l’extérieur. Au-delà des femmes enceintes, Elisabeth a aussi littéralement « sauvée la vie » à des femmes dans un état physique pitoyable, dû à la sous-alimentation dans les camps. Pesant une quarantaine de kilos pour certaines, elles repartaient de la maternité au bout de deux mois avec dix kilos de gagner.

Au total, un millier de femmes et un millier d’enfants résideront à la maternité de fin 1939 à Pâques 1944 avec une grande diversité dans les nationalités.

« Qui sauve une vie sauve l’humanité toute entière » extrait du Talmuth

L’histoire d’Elisabeth et de la maternité est un exemple de résistance face à l’innommable, un message de combat et d’espoir pour la vie dans une période de l’histoire européenne des plus tragique et honteuse.

Quelles soient exilées espagnoles, juives, tziganes ou réfugiées de l’Europe du Nord fuyant les persécutions  nazies ou encore des femmes de la région accablées par les conditions de vie imposées par l’occupation allemande, ce millier de femmes et autant d’enfants accueillis à la maternité ont trouvé là un îlot de paix, de réconfort, de respect, sur des trajets ou la tragédie le disputait à l’horreur.

Ici, le soutien humanitaire suisse a trouvé tout son sens, porté à bout de bras par cette femme au cœur immense et à la volonté inébranlable.

En 2002, elle recevait à la maternité, la médaille des « Justes parmi les justes entre les nations », en 2006 la médaille de «  l’Ordre Civil de la Solidarité » décernait par la reine Sofia d’Espagne, ainsi que la « Crue de Sant Jordi » remise par la Généralitat de Catalunya : enfin, en 2007, elle était décorée de la « Légion d’honneur » par la république Française.

PAYS A LA CON

Publié: 7 octobre 2012 dans COUP DE GUEULE

la  france  defigurée

Justice sociale, justice sociale, nos politiques n’ont que ce mot à la bouche,

alors que leur politique est de plus en plus inique. C’est le cas avec la préférence

étrangère que nos élites ont hissée au rang de dogme incontournable, véritable

contre modèle de justice et d’égalité républicaine.

Où est la justice sociale quand on repousse l’âge légal de la retraite alors

que tout étranger de 65 ans n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit

à une retraite de 780 EUR par mois dès son arrivée ?

Où est la justice sociale quand une femme de paysan ayant travaillé 50 ans

à la ferme, n’a pas droit à ces 780 ¤ au prétexte que son mari et elle, dépassent

le plafond de 1200 EUR de minimum vieillesse pour un couple ?

Où est la justice sociale quand la Sécu en faillite continue de payer à

l’étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d’innombrables centenaires

disparus depuis des lustres ?

Où est la justice sociale quand l’Aide Médicale d’Etat soigne 220 000 sans

papiers chaque année, à raison de 3 500 EUR par malade, alors que la sécu ne

dépense « que » 1 600 EUR par affilié qui travaille et cotise ?

Où est la justice sociale quand des étrangers bénéficient de la CMU et

d’une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n’ont pas de mutuelle,

trop riches pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s’en

payer une ? 30% des Français ont différé leurs soins en 2011 !

Où est la justice sociale quand on sait que 10 millions de fausses cartes

Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d étrangers

sous une fausse identité, au détriment des ayant droit ?

Où est la justice sociale quand la France entretient des milliers de

polygames, certains d’entre eux percevant plus de 10 000 ¤/ mois sans

travailler, alors que la polygamie est interdite et que nos comptes sociaux

sont dans le rouge ?

Où est la justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est

prioritaire pour un logement social, alors qu’un jeune couple français doit

attendre 7 ou 8 ans son premier logement pour avoir un enfant ?

Où est la justice sociale quand on sait qu’1 million de faux passeports,

donnant droit à la manne sociale, sont en circulation sur les 7 millions de

passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ?

Où est la justice sociale quand un Français né à l’étranger doit prouver

sa nationalité à l’Administration, ce qui se traduit souvent par un véritable

parcours du combattant, alors qu’on brade chaque année la nationalité

française avec des milliers de mariages blancs ?

Où est la justice sociale quand on veut donner le droit de vote aux

étrangers, alors que nos élus ont confisqué aux citoyens leur « non » au

référendum sur la Constitution européenne et que des millions

d’électeurs, de droite ou de gauche, ne sont pas représentés au Parlement ?

Où est la justice sociale quand on accueille chaque année plus de

200 000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n’a nul besoin, alors

que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans emplois

et que le chômage atteint déjà 40% chez la population immigrée ?

Où est la justice sociale quand le contribuable finance des associations

qui ne combattent que le racisme à sens unique, alors que le racisme anti

français est systématiquement ignoré et les plaintes classées sans suite ?

Où est la justice sociale quand on condamne un journaliste pour avoir

énoncé une vérité sur la délinquance étrangère, alors que des rappeurs

incitant à la haine ne sont jamais inquiétés au nom de la liberté d expression ?

Où est la justice sociale quand la délinquance explose et que les droits

des voyous passent avant ceux des victimes ?

Car si l’intégration a totalement échoué, c’est tout simplement parce que nos

dirigeants ont confondu anti racisme et acceptation de l’autre, avec le

renoncement à nos valeurs. Il ne fallait rien changer au moule républicain

qui a permis depuis des siècles à des millions d’immigrés de devenir des

citoyens français. Les règles d’intégration qui ont fait leur preuve avec des

générations d’immigrés, étaient la force de la République.

Conclusion : Moi Président, dans une situation pareille, JE DEMISSIONNE !!!!

LE PRIX DU TRAVAIL

Publié: 4 octobre 2012 dans COUP DE GUEULE

LA  MISERE  APRES  UNE  VIE  DE  LABEUR.

L’autre jour, j’ai aperçu, comme très souvent, un homme qui distribuait des journaux gratuits dans mon lotissement.

Il traînait sous la pluie un petit caddie rempli de prospectus et s’arrêtait à chaque porte pour déposer ses journaux. Rien d’anormal à tout cela me direz-vous. Au contraire, voilà quelqu’un qui sûrement en manque de travail n’a pas hésité à prendre un labeur peu valorisant, fatiguant et qui demande de l’endurance plutôt que de rester au chômage ou sans revenus. Sachant que ce genre d’emploi est rémunéré une misère et qu’il faut en remplir des boîtes aux lettres et en parcourir des kilomètres pour pouvoir prétendre à récupérer un pécule de misère .

Non, à première vue rien de tout cela n’est anormal dans notre société actuelle.

Sauf que l’homme en question affichait déjà un certain âge. Je dirais même un âge certain. C’est-à-dire celui de la retraite déjà bien consommée. Cet homme, en effet, peinait en distribuant ces gratuits. On voyait bien que cette routine lui pesait et n’était pas pour lui un parcours de santé recommandé par son médecin pour faire baisser son taux de cholestérol ou pour améliorer son rythme cardiaque. Non, il me semble plutôt que c’était une nécessité financière qui le poussait à effectuer ce genre de travail à un âge où il fait bon se détendre et profiter d’un repos bien mérité après des années de travail ou l’on a cotisé pour obtenir une retraite malheureusement bien maigre.

Je ne connais ni son parcours professionnel, ni sa vie. Mais tout ce que je sais, c’est que cet homme ne faisait sûrement pas cela par plaisir. Malheureusement, ce genre de situation devient de plus en plus courante de nos jours. Les vieux travaillent et les jeunes se reposent, bien malgré eux pour certains, car notre société n’arrive plus à fournir de travail à ceux qui en cherchent et elle ne rémunère plus ses travailleurs et ses retraités à leur juste valeur. Enfin, cela n’est pas vrai pour tout le monde.

En effet certains de nos compatriotes (ce terme écorche un peu ma plume) n’hésitent pas, eux, à cumuler les emplois (ou devrais-je dire les mandats) très rémunérateurs pour souvent effectuer des travaux fictifs ou faire juste acte de présence. J’en veux pour preuve…….

http://www.leblogdemoon.com/article-les-deputes-socialistes-a-l-assemblee-nationale-une-niche-pour-dormir-106942295.html

Il n’y a pas grand monde aujourd’hui , on va faire l’appel.

Et ne parlons pas de tous ces gens qui vivent continuellement et grâce aux aides, subventions, avantages de toutes natures et qui à la retraite auront le même montant que beaucoup de personnes qui elles auront cotisé toute leur vie avec un travail pénible et mal rémunéré .

Ou est notre président «  NORMAL  » qui avait comme slogan de campagne «  LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT  » et redresser la France dans la justice . Dans un de ces fameux prospectus distribué on pouvait y lire je cite  »  Je négocierai une nouvelle réforme des retraites. Dès l’été, tous ceux qui auront cotisé la totalité de leurs annuités retrouveront le droit de partir à soixante ans. Mais à aucun moment il ne parle de partir avec une retraite décente.

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/le-chemin-de-croix-des-distributeurs-de-pub-22-04-2012-1966098.php

LES VERTS NE VONT PAS VOIR LA VIE EN ROSE MAIS EN ROUGE ET RIRE JAUNE . ILS NE SERONT PAS DECU ILS AIMENT LES COULEURS

La France se voile, le  » NORMAL  » se dévoile

Les socialistes jettent peu à peu le masque. En quelques jours, pas moins de trois ministres ont pris des positions qui hérissent les écologistes : Arnaud Montebourg, Manuel Valls et Delphine Batho, responsable en titre au gouvernement de l’écologie, ont vanté les mérites de la filière nucléaire en lui souhaitant un avenir radieux. Delphine Batho, pour achever d’aggraver son cas, s’est également prononcée en faveur de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, cher au Premier ministre mais projet honni par les Verts de tous poils. Les responsables du parti de madame Duflot s’étranglent. Ils n’en peuvent plus, mais on vient de les rappeler à l’ordre au nom de la discipline majoritaire sur un autre dossier, le traité européen. Peuvent-ils l' »ouvrir » pour hurler leur indignation sur le nucléaire ? Ils sont bien embarrassés, car deux des leurs sont ministres et ont envie de le rester. Cécile Duflot accepte, comme elle dit, de porter sa « muselière ». Alors les Verts n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Ayant dansé tout l’été, ravis d’avoir obtenu des places au gouvernement et un groupe à l’Assemblée nationale, ils déchantent en cet automne de vérité.

Provocations

Les socialistes sont très majoritairement productivistes et nucléaristes. En ces temps de croissance nulle et de chômage endémique, ce n’est pas le moment, à leurs yeux, de stopper un des rares secteurs industriels qui marchent bien en France. C’est le fond de la pensée à la fois de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault. Jusqu’ici, ils ont néanmoins résisté aux assauts de ceux qui, comme Arnaud Montebourg, veulent ouvrir le débat sur l’opportunité d’exploiter les gaz de schiste. Mais combien de temps, face aux nécessités du jour, cette digue va-t-elle tenir ?

Les socialistes commencent à en avoir par-dessus la tête des états d’âme ou exigences des Verts, à qui ils estiment avoir déjà beaucoup donné en termes de places. Les écologistes ont bien compris qu’ils allaient être les premiers « cocus » de l’ère Hollande. Mais ils aimeraient que l’on y mette les formes. Les déclarations ministérielles sont autant de provocations à leurs yeux. D’autant plus douloureuses qu’ils ne peuvent guère y répondre sauf à faire démissionner leurs ministres. Ah ! La douleur d’avoir été trop bien servis…

Et oui, lorsque les intérêts personnels passent avant ceux de la France , qu’une place au gouvernement est plus importante, il ne faut pas s’étonner. Les verts ne devraient pas être une étiquette politique ; mais, être écologiste devrait être en nous, afin de préserver notre planète. Etre verts ne veut pas forcément dire que l’on soit de gauche . Lorsque les gens auront compris cela on arrivera peut être  par faire changer les choses.

LES LOUPS SE BOUFFENT ENTRE EUX

La moitié de la population a voulu du changement , elle va l’avoir .

Valence dans la Drôme

 Blason de la ville de Valence (Drôme) : de gueules à la croix d’argent chargée en cœur d’une tour d’azur

Valence avant Valentia : le Valentinois à l’époque pré-romaine

La cité fut ceinte d’un rempart dès le Haut-Empire. Cette enceinte aurait été mise en place entre 15 avant J-C et 15 après J.-C. Une porte monumentale défendue par deux tours en saillie fut découverte au sud de la ville.

Devise : Unguibus et Rostro (Par le bec et par les ongles).

 

Géographie : Sa situation géographique place Valence au centre de l’axe méridien de la vallée du Rhône, au débouché de la vallée de l’Isère, voie d’accès vers les Alpes. Située à quelques kilomètres au sud du 45e parallèle, la ville est souvent désignée comme la porte du Midi de la France.  » À Valence le Midi commence  » disent les gens du  » Nord « . Selon le dernier recensement INSEE de 2009, la population dans la commune était de 66 981 habitants

Climat : Valence bénéficie d’un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche l’air le long du couloir rhodanien. Baptisé Mistral lorsqu’il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu’il provient du sud, il annonce généralement l’arrivée de perturbations orageuses. Il s’appelle alors le vent du midi ou le vent des fous car, pour certaines personnes, il rend l’atmosphère pénible à supporter, surtout en été. À partir de Valence, l’influence du climat méditerranéen se fait directement sentir. L’ensoleillement annuel est élevé (environ 2400 heures à Valence, estimation de Météofrance). Les étés y sont chauds et secs.

Transports et communications : La ville occupe une position clef, au centre de la vallée du Rhône.L’autoroute A7 appelé aussi Autoroute du soleil la relie à Lyon (100 km au nord), à Avignon (110 km au sud), puis à Marseille (212 km au sud).
L’autoroute A49 la relie à Grenoble (90 km à l’est).Valence est également desservie par deux gares ferroviaires, la gare de Valence-Ville, puis celle de Valence-TGV.

Un système de vélocation en libre service et en location longue durée appelé Libélo a été inauguré le 28 mars 2010 à Valence.

Son port

  • Situé dans le quartier de Valence-Sud, le port de l’Epervière est le plus grand port de plaisance fluvial de France et détient depuis 2005 le label « Pavillon Bleu d’Europe »en plus des services tels que capitainerie, sanitaires, laverie, ravitaillement carburant,   

Architecture de Valence

La Maison des Têtes de Valence, située au 57 Grande Rue, dans le Vieux Valence, est un fleuron de l’architecture du début du XVI siècle. La façade de cet ancien hôtel particulier, qui abrite le service municipal  » Valence ville d’art et d’histoire « , offre aux passants le foisonnement de son décor sculpté. Cette maison, marquant le passage du style gothique flamboyant au style renaissance, doit son nom aux nombreuses têtes qui ornent sa façade. Des sculptures symbolisent les vents, la Fortune, le Temps, ou encore la théologie, le droit ou la médecine tandis que le corridor est orné de bustes d’empereurs romains.

La Maison des Têtes a été construite entre 1528 et 1532 par Antoine de Dorne, professeur à l’Université et Consul de Valence. Il décida de son édification de retour, dit-on, d’un voyage en Italie.

Kiosque Peynet : Le kiosque à musique du Champ-de-Mars date de 1862 mais il faut attendre 1942 et le passage du dessinateur Raymond Peynet (1908-1999) pour que le pavillon acquière sa renommée. Faisant étape à Valence, il immortalise le kiosque en y abritant les amours d’un jeune musicien et d’une frêle jeune fille. Ces  » amoureux  » feront le tour du monde et orneront quantité d’objets. Devenu célèbre, Peynet revient à Valence en avril 1966 pour baptiser le kiosque qui portera désormais son nom. Classé monument historique en 1982, l’édifice a été entièrement rénové dans sa version initiale de 1862.

La fontaine monumentale , œuvre de l’architecte Eugène Poitoux et datant de 1887 est une fontaine située sur les boulevards dans le centre-ville de Valence

 La fontaine monumentale, œuvre de l’architecte Eugène Poitoux et datant de 1887 est une fontaine située sur les boulevards dans le centre-ville de Valence 

 Le Pendentif  de Valence est un monument funéraire de style renaissance édifié en 1548, à la mémoire du chanoine Mistral .Il se situe dans le Vieux Valence non loin du musée des beaux-arts de Valence et de la cathédrale Saint-Apollinaire. le Pendentif est l’un des premiers monuments classés en France en 1840, à peine trois ans après la création de la Commission des Monuments Historiques.

La cathédrale Saint-Apollinaire   est le plus ancien monument de la ville de Valence dans le département de la Drôme. C’est l’évêque Gontard (1063-1099) qui impulse la construction de cet édifice. En 1281, la foudre touche le clocher qui sera remplacé par une flèche en charpente recouverte d’ardoises .http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/81/Valence-StApollinaire.jpg  L’architecture de cette cathédrale l’apparente à d’autres monuments d’Auvergne et du Velay, notamment les décors en pierres polychromes. Elle possède un déambulatoire, permettant le passage des pèlerins et confirmant son rôle d’église étape sur le chemin vers Saint-Jacques-de Compostelle.Elle a été incendiée à deux reprises, en 1562 et 1567, par les Huguenots et reconstruite à l’identique à partir de 1604. Elle est classée monument historique depuis 1862.

l’église et place Saint-Jean, est perchée au point le plus haut de la ville, signe de son ancienneté. Elle serait l’un des tout premiers lieux de culte chrétien, dans une Valence alors naissante (Vieux Valence).

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Jean-Baptiste_(Valence)

La Maison du Drapier est une maison de Valence, dont la construction remonte au XIII siècle. La Maison du Drapier garde un aspect médiéval malgré les restaurations du XIX siècle. Elle appartenait probablement, à l’origine, à un riche drapier.

 Le rez-de-chaussée était dévolu à la production artisanale et au commerce, tandis que les étages abritaient le logement de l’artisan. Des ouvertures surmontées d’arcs ouvraient largement la boutique et permettaient à l’artisan-commerçant d’installer son étal.

 

 

La maison Mauresque , Charles Ferlin industriel acheta le 1er juillet 1858 un terrain situé à l’angle de la grande rue pour y construire un bâtiment au caractère trés particulier. Sur la façade datant du Moyen-àge, il fait appliquer comme un trompe l’oeil un placage en ciment moulé. Habile mélange d’influences orientales ( arcs, décorations florales ) et d’héritage du Moyen-àge, notamment avec ses gargouilles, la maison Mauresque confirme l’enthousiasme de cette période pour l’orientalisme, favorisé par l’essor des moyens de transports falicitant les voyages et les grandes expositions coloniales.

 

 Les façades des immeubles sur les boulevards de style  » Haussmannien « 

 

 

 

 

 

 

 

Les côtes et façades du vieux Valence

 

 

 

 

 

 

 

Porte de l’ancienne préfecture de Valence

 

Le parc Jean-Perdrix

est un grand parc public. Le parc est connu pour son château d’eau et son plan d’eau. Il se situe entre les quartiers du Plan et de Fontbarlettes, dans le nord-est de la ville.Les châteaux d’eau sont respectivement, hauts de 52 mètres et 57 mètres.

Le parc Jouvet ,est un jardin public de 7 hectares (72 500 m2), situé, aux abords du Rhône, sous l’esplanade du Champ-de-Mars, à l’aplomb du Château de Crussol et des Monts du Vivarais.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_Jouvet

 

Les canaux

Patrimoine unique en France, aujourd’hui lieux de promenade et pour certains, d’élevage de truites, les canaux de Valence ont accompagné la ville depuis l’époque romaine. C’est dans les quartiers Est de Valence, au pied d’un gradin, la terrasse du séminaire, que les canaux (16 kilomètres et 40 kilomètres en comptant les canaux secondaires d’arrosage) prennent leur source.

BONNE VISITE ET AU PLAISIR DE VOUS ACCUEILLIR SUR VALENCE DANS LA DROME ( FRANCE )

REFLEXION DE LA VIE D’AUTREFOIS

Publié: 18 août 2012 dans NOSTALGIE

PETIT RETOUR EN ARRIERE .

 

 

 

 

NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS

Publié: 9 août 2012 dans NOSTALGIE

Génération d’après guerre.

Etre nostalgique c’est avoir le regret de quelque chose qui nous faisait plaisir et qui nous manque. Dans mon cas, c’est cette période des années 50.

Certes la vie n’y était pas facile mais il y avait encore des valeurs dans certains domaines qui nous font cruellement défaut actuellement. Nous étions «   La génération d’après guerre  » et a ce titre tout à refaire ou à innover.

S’amuser, prendre du plaisir avait un sens. Notre imagination beaucoup plus créative, nous permettait de jouer des heures avec un simple bout de bois et de ficelle.

Je ne veux pas passer pour un vieux ringard nostalgique de son passé, car chaque époque à son lot de bonnes et de mauvaises choses…mais oui, je l’avoue, je regrette que certaines choses aient disparu.

Les salles de classe sobres, empreintes de l’odeur de l’encre et de la craie, où malgré un nombre important d’élèves, l’autorité du maître était respectée.

A l’époque, pas de course aux marques, ni de compétition dans le matériel ou les vêtements. La blouse mettait tout le monde au même niveau.

La plume «  Sergent Major  » avec laquelle on s’entraînait inlassablement pour avoir la plus belle écriture avec les pleins et les déliés (car cela restait un critère de sélection) et que l’on trempait avec parcimonie dans l’encre violette des encriers en porcelaine qui teintait nos doigts et nos buvards.

Nos jeux dans la cour, véritable défouloir après des heures de concentration et d’écoute.


Et je n’ose évoquer les fins de cour, où nous rentrions en bande chez nous, avides de tout ce que nous observions dans les vitrines des commerçants de notre quartier, bien souvent inaccessible pour la plupart d’entre nous.

Tous les jeunes des années 50 à 60 ont vu sur la table du déjeuner ou du dîner cette fameuse bouteille de vin étoilée ….et la plupart ont dû rapporter à la consigne les bouteilles une fois vides . Les premiers romans photos français apparaissent ; Ces romans illustrés connaissent un énorme succès avec de nombreuses publications tel que «  Nous Deux  ». Pour ces jeunes lectrices, souvent peu instruites et d’un milieu modeste le roman photo des années 50 ne devait pas présenter de sexe, de politique ou de violence. La lessive «  BONUX  » au 500 cadeaux. Les bâtons réglisse que l’on mâchait inlassablement et les roudoudous que l’on suçait jusqu’à la coquille. Rappelez-vous la sensation de l’eau de Cologne sur votre peau….Alors que les parfums n’étaient accessibles qu’aux plus riches, l’eau de Cologne permettait de sentir bon à moindre coût. Souvenez-vous le goût désagréable qu’avait l’huile de foie de morue dans votre bouche…Etc , etc …

Oui, cela me rend nostalgique quand j’observe et j’entend ce qui se passe aujourd’hui.

La vie est belle avec  » le normal »

Le président normal François Hollande a créé une commission de rénovation et de déontologie de la vie publique. Cette commission est chargée de proposer les réformes à répondre aux préoccupations exprimées par le Président de la République dans une lettre, et de formuler toutes les autres recommandations qu’elle jugera utiles. Elle remettra son rapport au Président de la République avant le 15 novembre 2012 .

Voici la liste des membres de la commission:

M. Lionel Jospin, ancien Premier ministre, est nommé président de la commission instituée par le décret.

Sont nommés membres de la commission:

M. Olivier Schrameck, président de section au Conseil d’Etat;

Mme Chantal Arens, présidente du tribunal de grande instance de Paris;

Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre;

Mme Julie Benetti, professeure à l’université de Reins;

M. Jean Claude Casanova, membre de l’Institut, président de la Fondation nationale des sciences politiques;

M. Jean Pierre Dupont, préfet de région honoraire;

M. Jean Louis Gallet, conseiller à la cour de cassation, vice-président du Tribunal des conflits;

Mme Marie Christine Lepetit, chef du service de l’inspection générale des finances;

Mme Wanda Mastor, profésseure à l’université Toulouse-I;

M. Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur à l’université Bordeaux-IV;

Mme Agnes Roblot-Troisier, professeure à l’université d’Evry;

M. Dominique Rousseau, professeur à l’université Paris-I;

Mme Héléne Ruiz6Fabri, professeure à l’université Paris I;

Est nommé rapporteur général de la commission: M. Alain Ménéménis, conseiller d’Etat.

CE QU’IL FAUT SAVOIR !!

Monsieur Jospin sera rémunéré à hauteur de 122.000€ pour ce travail difficile, Madame Bachelot 92.000€ et les autres auront 80.000€.

La presse bienveillante n’en parle pas ………

Mais ce n’est pas tout: Il est écrit dans le décret n° 2012-875 : La commission peut entendre ou consulter toute personne de son choix, Ces personnes nommées  » Consultant » toucheront une indemnité de 35.000€ pour leurs conseils.

34 ont déjà été nommés dont voici deux noms:

Mme Sylviane Agacinski philosophe épouse de Mr Jospin;

Mr Pierre Bachelot fils de Mme Bachelot;

La commission va coûter au contribuable : 2.444.000€ sans compter les frais annexes de ces personnes.

Le président normal fait travailler les copains et copines.

Et vous , vous allez gagner des taxes, taxes et IMPOTS;

Encore une commission qui ne va servir à rien , si ce n’est qu’engraisser toujours les mêmes . Et pendant ce temps là, certains aprés avoir tavaillés toute leur vie sont obligés de faire les poubelles pour se nourrir.

Les cumuls de mandats continueront , nos chers élus de gauche comme de droite aprés avoir étés épinglés pour des affaires de corruption , de mal versations, d’emplois fictifs, de pots de vin ( hic ) etc , etc … seront tjrs là.

Quand la FRANCE va t’elle se réveiller ????????

HONTE A NOS GOUVERNANTS

HONTE A LA FRANCE

La gauche caviar a encor de beaux jours devant-elle

Alors faisont passer le message, il faut faire le travail que la presse refuse de faire …….

TEN YEARS AFTER

Publié: 3 août 2012 dans MUSIQUE

Ten Years After

             

est un groupe de blues rock britannique fondé en 1967.

Tout change en août 1969. Invité au festival de Woodstock, le groupe y accomplit une prestation mémorable, immortalisée dans le film du festival où figurent les dix minutes du morceau I’m Going Home, qui contient un long pot-pourri de classiques du rock avec une prestation remarquée d’Alvin Lee. Le formidable coup de projecteur médiatique ainsi porté sur le groupe permet à son cinquième album, Cricklewood Green (1970), d’être enfin un gros succès.Devenu mondialement célèbre après le festival de Woodstock et la prestation sur scène de son guitariste et chanteur Alvin Lee, Ten Years After a été l’une des formations majeures du British Blues Boom à la fin des années 1960.

Ten Years After se forge une solide réputation dans le petit monde du rock britannique. Cette réputation, il la doit notamment à son leader Alvin Lee.

Véritable prodige de la guitare, il électrise les foules par ses longs solos sur des classiques du rock et du blues. Sa technique très personnelle, marquée par le jazz moderne, lui permet de jouer de longues suites de croches à une vitesse extraordinaire. Avec un son d’abord sec et jazzy sur leurs trois premiers albums, puis marqué par l’influence de Jimi Hendrix sur les suivants, le style d’Alvin Lee est unique en son genre, difficile à imiter.

Ten Years After se sépare en 1975, après un dernier album, Positive Vibrations (1974), et une dernière tournée américaine. Le groupe se reforme sporadiquement en 1983 pour une tournée britannique, puis en 1988 pour un nouvel album, About Time, et une longue tournée essentiellement axée vers la nostalgie et la reprise des vieux succès de la fin des années 1960.

Le groupe existe toujours et continue à se produire régulièrement sous ce nom à travers le monde, mais en l’absence de son membre le plus célèbre, Alvin Lee. En désaccord avec les autres membres de la formation, Alvin Lee a en effet été remplacé par le guitariste et chanteur Joe Gooch à partir de 2002. Cette nouvelle formation a publié deux albums studio, Now (2004) et Evolution (2008), ainsi que deux albums live, et un DVD.

Membres

Alvin Lee : guitare, chant (1967-1974)

Joe Gooch : guitare, chant (depuis 2002)

Leo Lyons : basse

Chick Churchill : claviers

Ric Lee : batterie

Discographie

Albums enregistrés en studio

1967 : Ten Years After

1969 : Stonedhenge

1969 : Ssssh

1970 : Cricklewood Green

1970 : Watt

1971 : A Space in Time

1972 : Alvin Lee and Company (compilation d’inédits)

1972 : Rock and Roll Music to the World

1974 : Positive Vibrations

1989 : About Time

2004 : Now

2008 : Evolution

Albums enregistrés en concert

1968 : Undead

1973 : Recorded Live

1993 : Live at Reading ’83

1994 : Live 1990

2001 : Live at the Fillmore East 1970

2003 : One Night Jammed

2005 : Roadworks

Pour visionner une vidéo allez sur le site :

http://www.dailymotion.com/video/xa7u2_woodstock-ten-years-after-going-hom_music

A CEUX QUI PAYENT DES IMPOTS

Publié: 1 août 2012 dans COUP DE GUEULE

Cela mérite d’être lu et d’être mis a la disposition de ceux qui payent des impôts !
Un peu de patience, la nouvelle majorité du dit SENAT, ne va manquer de
mettre bon ordre à tout cela !
Plus on en apprend et plus cela devient indécent !
Monsieur le Président du Sénat, Mesdames les sénatrices, Messieurs les
Sénateurs. Les deux articles choquants, ci-dessous, circulant sur internet, nous aimerions connaitre votre point de vue sur ce sujet ainsi que sur le livre en fichier joint qui fait la une de certaines stations de radio et sites internet.
Et autre point, envisagez-vous d’aborder une réforme sur les rémunérations et
privilèges des élus tout confondus, pour participer à la solidarité nationale en
cette période de « crise et d’austérité », qui pour le moment n’est supportée que
par les classes moyenne et dite pauvre. En effet, il y a de quoi être « surpris »
de cette cagnotte, des montants des rémunérations, privilèges, avantages,
retraites. Et de plus, les retraites transformées en rentes pour les héritiers,
alors que le simple contribuable après le décès de son conjoint est « sanctionné » par un plafond en cas de réversion.
Mesdames, Messieurs recevez notre haute considération. Un retraité
samedi 12 novembre 2011
Le sénat est supposé représenter les collectivités territoriales. Ci-dessous,
bel exemple d’honnêteté en se constituant une cagnotte sur le dos du
contribuable.
Sénat : sa cagnotte de 1,3 milliard d’euros fait polémique – Politique –
Le Sénat a accumulé une cagnotte de 1,3 milliard d’euros, en ne rendant jamais à l’État ses excédents budgétaires. En temps de crise, il serait urgent de
rembourser cet argent du contribuable.
1,310 milliard d’euros comme trésor de guerre, 1.310 millions d’euros qui
dorment tranquillement dans la cagnotte du Sénat, alors que le gouvernement
racle les fonds de tiroirs, à la recherche du moindre petit million pour réduire
la dette colossale de la France. Cela ressemble à un scandale d’État, dont
personne ne semble s’émouvoir. Pourtant, en un demi-siècle, les trois cents et
quelque sénateurs et les mille deux cents fonctionnaires environ de cette
Assemblée, censée être exemplaire, ont  » confisqué  » dans les faits l’argent du
contribuable pour se constituer un très égoïste trésor de guerre.
Comment est-ce possible ? L’origine de cette incroyable et très contestable
cagnotte remonte à la Libération. En effet, pendant la guerre de 1939-1945, le
régime de Vichy avait supprimé les dotations financières accordées chaque année à l’Assemblée nationale et au Sénat. Les deux Assemblées ont donc connu d’énormes difficultés de fonctionnement jusqu’à la Libération. En 1945, pour se mettre à l’abri de tels désagréments, les deux Assemblées ont décidé de se constituer, dorénavant, un trésor de guerre… totalement injustifié en temps de paix, dans une démocratie apaisée.
Qu’importe : sénateurs de droite, du centre et de gauche ont décidé de ne plus
reverser au Trésor public l’argent non dépensé de la dotation gouvernementale qu’ils reçoivent tous les ans. Sous la IIIème République, ces excédents étaient intégralement reversés à l’État. C’était la moindre des choses. Mais, après 1945, les parlementaires se sont accordé sans complexes le droit de garder et de gérer les excédents financiers de l’Assemblée nationale et du Sénat, sans avoir à subir le moindre contrôle d’une quelconque autorité administrative.
Une cagnotte qui grossit D’année en année, le Sénat a veillé à faire grossir sa  » caisse noire « , dans l’opacité la plus totale. En effet, le premier rapport public sur l’utilisation du budget du Sénat n’a été publié qu’en 2003. Depuis, tous les ans, ce rapport est vendu pour la modique somme de 3,5 EUR. Mais, c’est un labyrinthe de tableaux et de chiffres difficiles à décrypter, compréhensible aux seuls spécialistes, si bien que les médias s’y sont peu intéressés.
Pas de Cour des comptes au Sénat
Même la Cour des comptes n’a pas pu fourrer son nez dans la comptabilité du
Sénat. Cette institution est pourtant chargée de vérifier la bonne gestion de
tous les budgets des ministères, des collectivités locales, du Parlement et même de l’Élysée. Tous se plient sans rechigner à cette règle constitutionnelle… tous sauf le Sénat, qui s’exempte lui-même de cette obligation sans être sanctionné !
Avec l’aide d’un expert-comptable spécialisé en comptabilité publique,
France-Soir a donc décidé d’éplucher les 88 pages du rapport d’information du 18 mai 2011 de la  » Commission spéciale chargée du contrôle des comptes et de l’évaluation interne sur les comptes du Sénat de l’exercice 2010 « . Et là, nous sommes tombés sur la discrète cagnotte du Sénat, à la page 75.
Bien cachée
C’est dans la rubrique comptable  » immobilisations financières  » que se cache
cette cagnotte, valorisée au total à 1,310 milliard d’euros. Trois grands postes
principaux y figurent. Primo, le portefeuille de titres du Sénat proprement dit.
Il totalise la bagatelle de 119,8 millions d’euros en actions et obligations de
toutes sortes. En clair, depuis des années, le Sénat joue (habilement) en
Bourse. Secundo : les 152,8 millions d’euros de prêts (immobiliers pour la
plupart) accordés à taux zéro aux sénateurs et au personnel de cette Assemblée par les deux très riches caisses de retraite du Sénat. Troisième poste : les placements financiers et leurs intérêts venant en couverture des engagements de retraite pour 1,026 milliard d’euros. Ces derniers se répartissent entre 499,5 millions d’euros pour la caisse de retraite des anciens sénateurs et 527 millions d’euros pour la caisse de retraite des ex-employés du Sénat.
Deux caisses de retraites en or
Dans les pages 27 et suivantes du rapport parlementaire, l’examen des comptes de ces deux caisses de retraite (qui fonctionnent par répartition et
capitalisation) montre qu’elles n’ont nul besoin de se refinancer chaque année
auprès de l’État. Démonstration avec l’année 2010 : le Sénat a versé à ses
retraités 26,7 millions d’euros de pensions, tout en dégageant un excédent de
28,8 millions d’euros. Pour certains anciens dignitaires de la Haute Assemblée, ces pensions s’élèvent à près de 10.000 EUR mensuels…
On peut se féliciter que cette caisse de retraite des sénateurs soit bien gérée,
au point d’être assise sur un tas d’or, contrairement à beaucoup d’autres. Mais
que cette même caisse continue, chaque année, à solliciter l’aide de l’État,
comme si elle était en déficit, frôle l’indécence. Même constat pour la caisse
de retraite du personnel du Sénat.

Remboursez !
Un seul chiffre résume la florissante comptabilité du Sénat : en 2010, tous
budgets confondus, cette Assemblée a dégagé un résultat en excédent de 3,275 millions d’euros sur le dos du contribuable, 3,275 millions inutiles, un
trop-perçu qu’il serait juste de rembourser à l’État… qui se dit en situation de
pré-faillite, qui multiplie les plans d’austérité, imposés à tous les Français,
qui fait la chasse aux niches fiscales et augmente la TVA.
Rendre ce trésor de guerre aux Français semblerait logique. Dans son discours
d’investiture, le 1er octobre dernier, le nouveau président du Sénat, le
socialiste Jean-Pierre Bel, n’a pas écarté cette éventualité. Au-delà de la
justice sociale, cela améliorerait l’image d’une institution pléthorique (348
sénateurs français, contre 100 aux États-Unis, 66 en Allemagne et 264 en
Espagne), aux émoluments ou avantages élevés (les sénateurs touchent près de 15.000 EUR brut par mois, dont 6.000 en indemnité mensuelle forfaitaire pour frais).
Jean-Pierre Bel a donc admis :  » Nous devons changer l’image de notre Assemblée, souvent caricaturée certes, mais qui se doit aujourd’hui à plus de transparence, plus de modestie. Elle se doit d’aller vers une vraie rénovation démocratique, vers une autre façon de travailler […]. Nous devons en débattre ensemble, dans un cadre collectif.  »
Monsieur le président, pour  » plus de transparence, plus de modestie  » rendez à l’État la cagnotte de 1,310 milliard d’euros, puisque tous les ans vous touchez plus d’argent que vous n’en avez besoin. En 1992, le gouvernement de Pierre Bérégovoy avait déjà demandé à l’Assemblée nationale et au Sénat de restituer leurs deux cagnottes… afin – déjà ! – de diminuer le déficit budgétaire.
L’Assemblée nationale avait accepté de rendre, en deux fois, 4 milliards de
francs (environ 610 millions d’euros). Les divers présidents du Sénat, eux, se
sont opposés à tout remboursement, permettant à leur cagnotte de grossir encore.
La raison officielle de ce refus était toujours la même : gonflé d’intérêts, ce
reliquat des sommes versées par l’État constituait une provision en prévision
des retraites futures des sénateurs et du personnel de cette Assemblée. On l’a
vu, faux argument. Alors, Messieurs les Sénateurs, remboursez ! Un milliard
trois cent dix millions d’euros pour diminuer, tout de suite, notre dette sans
douleur, qui dit mieux ?
Les plus hauts salaires de la fonction publique
Cette caisse noire ne sert pour l’instant presque à rien, sinon à immobiliser
des excédents financiers dans un Sénat qui accorde déjà les plus hauts salaires
mensuels brut de la fonction publique à son personnel. Un salaire minimum fixé à 3.000 EUR pour, notamment, les gardiens du Luxembourg, lingères et agents de nettoyage, 6.000 EUR pour les chauffeurs en début de carrière et jusqu’à près de 20.000 EUR pour les grands directeurs. Un même Sénat qui fait bénéficier les anciens sénateurs de retraites mensuelles brut canon : 4.400 EUR en moyenne, 6.600 EUR pour vingt-deux ans de cotisations et jusqu’à 10.000 EUR pour une quarantaine de sénateurs  » dignitaires « . Cerise sur le gâteau : une indemnité mensuelle ( » allocation de retour à l’emploi  » payée par le Sénat) pouvant aller jusqu’à 5.542 EUR est versée à chaque sénateur battu aux élections et sans emploi… pendant trois ans.
Mesdames et Messieurs les sénateurs et députés, voici ce qui circule sur le net
(simplement pour vous informer). Il est vrai que cela ferait une sacrée rentrée
d’argent.
Je cite :
À l’heure où la situation financière est telle que l’on cherche en hauts lieux
désespérément de l’argent et que l’on va encore s’acharner sur le peuple pour le faire payer et en trouver, une réflexion s’impose !
Sachant en plus ce qui suit :
– Etats-Unis : 300 millions d’habitants, 100 sénateurs et 435 représentants
– France : 60 millions d’habitants, 350 sénateurs et 577 députés.
Ne pensez vous pas, que nous pourrions carrément supprimer, sans être méchant et perturber en quoi que ce soit le « bon » fonctionnement de notre beau pays, la bagatelle de 250 sénateurs et 142 députés.
Je vous laisse le soin de calculer au plus juste, mais il me semble qu’à la
louche cela ferait :
6000EUR x 342 = 2.052.000 par mois et donc 24.624.000 EUR par an
Sans commentaire !!!

Ne rigolez pas, c’est votre pognon !!

À défaut on pourrait au moins envisager de baisser leur salaire, non ???
‎577 députes, 343 sénateurs, 30 ministres et secrétaires d’état , si on leur baissait leur salaire de 1 000 EUR, on ferait 950 000 EUR d’économie
chaque mois.
950 000 EUR X 12 = 11 400 000 EUR
En 3 minutes j’économise plus de 11 millions d’euros par an, sans toucher à
la TVA, sans toucher aux retraites !!!

ON VA VOIR SI ON PEUT FAIRE TOURNER ÇÀ DANS TOUTE LA FRANCE !!!
ALORS FAITES CIRCULER !!!

Fin de citation.

AU PEUPLE LIBERE

Publié: 30 juillet 2012 dans COUP DE GUEULE

Bonjour au peuple libéré, plein d’espoir et de fierté, le changement est enfin arrivé après 5 années de souffrance et d’oppression et le printemps plein de promesses est là……………un conseil toutefois surtout à ceux qui sont allé voter en traînant les pieds, avec leurs états d’âme ,préparez vos chéquiers…….
Bises et amitiés.

Subject: SUNDAY TIMES DU 15 AVRIL 2012 / rien dans la presse française.

La presse anglaise avez sorti une nouvelle affaire concernant François Hollande .

L’ancien chauffeur du candidat socialiste aurait travaillé pour Hollande sans être payé et aurait été menacé de mort par le directeur de cabinet du compagnon de Valérie Trierweiler. Une énième affaire tut par les journalistes français mais révélée par les médias étrangers. Mohamed Belaid, ancien chauffeur de François Hollande, accuse les équipes du candidat de l’avoir fait travailler illégalement en ne le payant que quelques fois  » au black « . Des pratiques de l’exploitation humaine qui ne collent pas avec les beaux discours du candidat démago. La présumée victime accuse également Faouzi Lamdaoui, le chef de cabinet du président de Conseil
général de la Corrèze, de l’avoir physiquement menacé plusieurs fois, quand il a essayé de rendre publique cette information.

Rendre publique une information négative pour le candidat socialiste ? En France ? Quelle folie! Tout le monde sait très bien qu’il est interdit de diffuser la moindre information compromettante pour Hollande et ses barons.
Au mieux vous serez considéré comme un manipulateur de  » boules puantes « , au pire comme un fasciste. C’est pour cette raison que les journalistes se contentent de déverser des flots

 » d’informations  » sur la vie privée et les amis d’amis d’amis de Nicolas Sarkozy et refusent d’évoquer la moindre  » boule puante  » concernant les magouilles politiques de Hollande…

Désormais, c’est la presse anglaise ou américaine qui doit sortir des informations négatives sur François Hollande, tant nos journalistes corrompus sont entrés en campagne. Le pire, dans ce comportement totalitaire, c’est que la majorité des journaleux doivent avoir l’impression de bien faire leur travail, d’être objectifs et professionnels. La bonne blague !

Un employé direct du favori à l’élection suprême raconte qu’il n’a pas été payé pour son travail, qu’il n’était pas déclaré et qu’il a reçu des menace de mort de la part des équipes du candidat et aucun journaliste n’imagine évoquer l’affaire. Si le Sunday Times a pris la peine d’en parler, c’est que cette affaire est incroyablement importante pour notre campagne. On a un candidat qui se dit de gauche et parle de justice sociale en permanence, alors que, concrètement, il se comporte en contradiction avec les principes qu’il revendique.

HONTE !!!!

 La prime de chauffage des sénateurs
Et si on supprimait la prime individuelle de chauffage des fonctionnaires du Sénat pour économiser 3,4 millions d’euros par an ?
Dans la série «  »cherchons des économies » », on tombe parfois sur des perles.
Selon le magazine Capital, «  »les fonctionnaires du Sénat sont payés trois fois plus cher que leurs collègues de l’État » »…
Comment expliquer un tel écart ?
En raison d’une accumulation de primes dont bénéficient ces fonctionnaires bien spécifiques.
Un seul exemple : le versement d’une prime individuelle… de chauffage !
Non seulement l’intitulé prête à sourire (y a-t-il des problèmes de chaudière au palais du Luxembourg ?), mais le calcul de cette prime laisse rêveur : elle est indexée sur les cours du pétrole.
Comme ceux-ci sont régulièrement à la hausse, il fallait s’y attendre : la prime a littéralement explosé. «  »Elle est passée de 1500 euros par an en 2000 à 4035 euros en 2011″ », selon Capital.
En la supprimant, l’État économiserait donc 3,4 millions d’euros par an.
Dans la même série, un sénateur touche une prime informatique de 1000 Euros par mois …. une honte ……… ils doivent changer d ‘ordinateur tous les 15 jours ……….. ou alors ils les revendent à bas prix …..
Le Sénat c’est aussi: – 6,7 milliards placés en actions, en obligations et dans l’immobilier.
Une retraite pleine au bout de deux mandats
– Sans compter divers avantages « sociaux ».

Ainsi, première aberration, le Sénat récupère la CSG pour enrichir sa propre caisse sociale !!! dont les remboursements sont singulièrement généreux pour tous.
Notamment en ce qui concerne les lunettes, les soins dentaires et même les médicaments, remboursés, sans exception, à 90%.
Demandons-nous pourquoi nos gouvernants, tout partie politique confondu, ne veulent pas appliquer les bonnes solutions pour diminuer la dette .
Plus il y a de déficit et plus les dépenses de nos élus sont indécentes, à croire qu’en désespoir de cause ils veulent mettre le pays au fond du trou .
Il y a un bon coup de balai à donner, de tout bord politique…

L’APOLOGIE DU CON

Publié: 29 juillet 2012 dans COUP DE GUEULE

L’ Histoire , c’est nous qui l’avons faite . Ce sont nos traces qu’on relève parmi les silex défonceurs de crânes . Quand l’homme cessa d’être singe , il fut con .

Nous sommes les cons , les glorieux cons , et nous ne sommes pas contents .

Le monde est à nous . Le monde , c’est nous . C’est pour nous qu’on crée . c’est pour nous qu’on se dévoue .

Alors , il faudrait savoir . Nous avons conquis cette planète . Sans grand mal , d’accord . Les autres ne faisaient pas le poids . A mille contre un , c’était couru d’avance .

Pourquoi , alors , pourquoi n’osons- nous pas être ce que nous sommes ? Fièrement , la tête haute ?

Pourquoi avons- nous honte d’être des cons ? C’est vrai , à la fin . Sans nous , rien ne serait comme c’est . Rien . Nous n’avons peut être pas tout fait , mais tout est fait pour nous . C’est un résultat , non ? Ce monde porte dans sa chair , au fer rouge , la marque du con . Cette civilisation est œuvre de con .

Nous , les cons , nous n’avons pas inventé la poudre . Nous avons fait mieux : nous avons domestiqué les non-cons . Eux, ils l’ont inventée , la poudre . Pour nous . Et pas que la poudre !L’homme est la plus belle conquête du con .

Nous , les cons , nous aimons la merde . Et comme nous avons le pouvoir magique de changer tout en merde , nous sommes sûrs d’avoir toujours de quoi nous régaler .

C’est nous qui massacrons dix mille merles pour faire du pâté et six millions de juifs pour faire de l’histoire . C’est nous qui brûlons les Jeanne d’Arc et mitraillons les Kennedy pour en faire des saints , après . C’est nous qui déversons nos tinettes dans les rivières et nos pétroliers dans les océans et qui pleurons quand ça nous revient sur la gueuele , nous qui rasons les forêts pour en faire des journaux du cœur , qui gavons les oies à la mécanique pour chatouiller nos petites papilles , qui crevons les yeux des serins pour qu’ils chantent mieux , qui éventrons les brebis pour couvrir d’astrakan nos mémères , qui allons en safari tuer l’éléphant pour le standing , qui payons cent million un Utrillo et qui supprimons les marchandes de quatre- saisons parce qu’inesthétiques . Nous qui avons effacé les Peaux-Rouges au colt et au whisky et qui sommes bien contents qu’ils soient un peu défendus , ça fait de si beaux westerns !

Alors , nous , les cons , nous avons à dire ceci : Nous voulons plus être ignorés . Nous voulons être reconnus pour cons et honorés comme tels . Tout ce que nous avons fait et faisons , nous le revendiquons hautement et nous voulons que ça se sache .

Nous exigeons un statut du con . Nous exigeons la proclamation solennelle des Droits du Con . En ce monde où les non-cons n’existent qu’à l’état de minorité infime et entièrement soumise à la souveraineté des cons , le con doit avoir , en renommée comme en fait , la place qui lui revient : la première .

Vivent les cons ! ! ! ! ! ! ! ! !

Hello world!

Publié: 28 juillet 2012 dans COUP DE GUEULE

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